Entre archéologie, universalité et nationalismes : le trentième congrès eucharistique international de Carthage (1930) JACQUES ALEXANDROPOULOS LE CONGRÈS EUCHARISTIQUE DE CARTHAGE, tenu en mai 1930, demeure généralement dans l'histoire contemporaine de la Tunisie comme un double symbole. Du côté du colonisateur, il fait partie des grandes célébrations de l'empire triomphant, au même titre que la commémoration du centenaire de l'Algérie, organisé la même année. Du côté du colonisé, il apparaît comme une provocation chrétienne en terre d'islam, l'effet d'une volonté d'évangélisation illustrée par d'autres signes, comme la statue du cardinal Lavigerie bénissant la foule, installée à l'entrée de la Médina de Tunis, au bas de la rue Djemaa-ez-zitouna qui mène à la mosquée du même nom. Certains aspects du congrès sont bien connus et ont été largement étudiés. C'est le cas par exemple de son effet désastreux sur l'opinion tunisienne. Et on date volontiers de ce congrès le véritable réveil des mouvements nationalistes qui devaient mener à l'indépendance 1. On s'intéressera ici essentiellement à ses liens avec l'archéologie, l'histoire de l'Église d'Afrique et le jeu des nationalismes européens. D'abord, qu'est-ce qu'un congrès eucharistique ? « Une réunion d'hommes qui veulent ensemble étudier le dogme de l'Eucharistie, promouvoir son culte… faire mieux connaître… et plus solennellement honorer Notre Seigneur dans le Saint-Sacrement 2. » L'idée du premier congrès, tenu à Lille en 1880 revient à une pieuse laïque de Tours,
Après la chute de Carthage en 146 avant J.C., son monnayage a continué d'alimenter la nouvelle province comme le montrent les trouvailles monétaires. Dès lors, on ne s'étonne pas de constater que les monnaies puniques, qui avaient déjà suscité des imitations comme le monnayage numide, sont à l'origine des autres monnayages de la région. Les premières frappes d'Utique en découlant ainsi que les premières émissions provinciales.
Celles-ci vont ensuite se développer selon leur propre logique mais sans perdre leurs liens avec les monnaies puniques qui leur ont donné naissance.
Au bout du compte, on constate que les frappes africaines loin d'être incohérentes comme on l'a dit souvent, composent un tableau métrologique homogène et témoignent de la part des autorités provinciales d'un souci d'organiser la circulation monétaire de la région.
scite is a Brooklyn-based organization that helps researchers better discover and understand research articles through Smart Citations–citations that display the context of the citation and describe whether the article provides supporting or contrasting evidence. scite is used by students and researchers from around the world and is funded in part by the National Science Foundation and the National Institute on Drug Abuse of the National Institutes of Health.