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Comparisons of circadian rhythmicity, behavior, and metabolism between surface-and cave-dwelling salamanders allow evolutionary trends in these processes to be elucidated. The proteid Proteus anguinus, an obligate cavedweller, showed no apparent daily rhythm of activity or resting metabolic rate. In contrast, the salamandrid Euproctus asper, a surface-dweller / facultative cave-dweller, had a circadian resting metabolic rate and activity cycle. These circadian rhythms had an endogenous component. The lives of both studied salamanders were characterized by long periods of inactivity punctuated by bouts of foraging or exploratory/predatory behavior. Proteus anguinus had reduced resting metabolic and spontaneous activity rates (considerably lower than those of most surface-dwelling amphibians), and therefore appears to be a good example of a vertebrate as a low-energy system. The low metabolic and activity rates of P. anguinus are interpreted as adaptations to a subterranean environment, where a poor and discontinuous food supply and (or) intermittent hypoxia may be present for long periods.Résumé : L'analyse comparée des rythmes circadiens, du comportement et de la consommation d'oxygène chez des amphibiens cavernicoles et épigés permet d'élucider certains des problèmes évolutifs liés à ces mécanismes. Le proteidé cavernicole Proteus anguinus ne possède pas de rythme journalier d'activité locomotrice ou de métabolisme de repos. Au contraire, ces deux variables comportent une importante composante circadienne (d'origine endogène) chez le salamandridé épigé / cavernicole facultatif Euproctus asper. Les deux urodèles étudiés ont de longues phases d'inactivité ponctuées de courtes périodes d'exploration du territoire liées à un comportement de prédation. Proteus anguinus possède un métabolisme de repos et une activité spontanée réduits par rapport à la majorité des amphibiens épigés et constitue donc un excellent exemple de vertébré envisagé comme un système à faible énergie. Ces faibles valeurs de métabolisme et d'activité sont interprétées comme étant des adaptations au milieu souterrain où les organismes subissent parfois des phases de jeûne et (ou) d'hypoxie longues et sévères. 1432Hervant et al.