Objectives: The principal objective of our study was to document the short-term impact of the legalization of recreational cannabis on active cannabis use, cannabis use disorder, and various psychotic disorders. Methods: We carried out a retrospective observational study of patients who were at least 12 years old and who had visited a psychiatrist in the emergency unit of the Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke (CHUS). We included all the consultations of this type over a 5-month period, immediately following the legalization of recreational cannabis in Canada. We then divided our population into an adult (over 18) and teenager group (12 to 17) compared the data to the data from consultations made 2 years earlier, using a generalized linear mixed model. Results: We examined consultations in patients over 18 years old in prelegalization ( n = 1,247) and postlegalization ( n = 1,368) groups. We observed a statistically significant increase in the use of cannabis (28.0% to 37.1%; odds ratio [ OR] = 1.81 [1.34 to 2.44], P = 0.00011) as well as an increase in diagnoses of active cannabis use disorder (17.7% to 24.3%; OR = 1.53 [1.13 to 2.08], P = 0.0064). The increase in cannabis use disorder was more prominent among patients between 18 and 24 years old (17.3% to 25.9%; OR = 2.27 [1.17 to 4.40], P = 0.015). We observed no statistically significant difference in terms of psychotic disorder diagnoses (27.4% to 29.2%; OR = 1.17 [0.84 to 1.63], P = 0.35)]. Conversely, we identified a greater proportion of patients who had a personality disorder diagnosis in the postlegalization period (39.6% to 44.9%; OR = 1.35 [1.02 to 1.80], P = 0.038). Examination of pediatric (under 18 years old) consultations revealed no statistically significant differences. Conclusion: Although an affirmative conclusion is tentative, the current findings suggest a first link between the legalization of cannabis in Canada and increased diagnoses of cannabis use disorder, as well as cannabis use in general among patients in a university hospital psychiatric emergency department.

Today, the frequency and the rate of success resulting from advances in medicine have made organ transplantations an everyday occurrence. Still, organ transplantations and donations modify the subjective experience of human beings as regards the image they have of themselves, of body, of life and of death. If the concern of the quality of life and the survival of the patients is a completely human phenomenon, the fact remains that the possibility of organ transplantation and its justification depend a great deal on the culture in which we live. The exploration of the philosophical tradition allows for a reconsideration of organ transplantation. If we listen to people who have experienced the decline of one of their organs and their own rebirth through the organ of someone else, we arrive at the conclusion that they went through an extreme experience in which nothing appeared as before. All those experiences intensify philosophical questionings on the meaning of life with respect to self fulfilment. The concept of nature as the experience of others can be an authentic source from which to nourish our thoughts about organ transplantation. However, and this is our hypothesis, we need something more if we are to decide something about our own life. We need a hermeneutical stance in relation to ourselves and to our world. Philosophical counselling, as a long established tradition originating with Pythagoras and later reframed by the German philosopher Achenbach could be useful in inspiring a reflection on the good life, chiefly as it takes the form of a Socratic dialogue.

Méthode Cette recension a été effectuée dans la base de données PubMed en utilisant la combinaison de termes associés au cannabis, à la légalisation et à la santé mentale. Deux évaluateurs indépendants ont ensuite examiné 272 titres et résumés, puis ont conservé 11 articles.Résultats À la suite de la révision des articles, nous constatons que la plupart des études ciblant la consommation de cannabis décrivent une prévalence croissante d'utilisateurs. Il est à noter qu'aucune étude n'a démontré une diminution de la consommation du cannabis après la légalisation. Parmi les 11 articles retenus, trois évaluent la perception des risques associés au cannabis (avant et après la légalisation). Deux d'entre eux montrent une diminution des risques perçus après la légalisation, alors que le troisième décrit l'inverse. Quelques études ont également analysé l'impact de la légalisation du cannabis sur le nombre de visites à l'urgence générale et elles montrent toutes une augmentation du nombre de visites associées au cannabis. Cela dit, ces résultats sont simplement observationnels et sont à mettre en perspective avec les tendances qui prévalaient déjà avant la légalisation du cannabis. ConclusionCette recension des écrits montre qu'il existe un nombre limité d'études concernant l'impact de la légalisation du cannabis récréatif sur les troubles en santé mentale. Il serait donc intéressant de poursuivre les recherches sur ce sujet.

No abstract

La relation entre les intervenants en milieu de soins et leurs clients est souvent le lieu de profondes incompréhensions et de tensions entre les valeurs de liberté et de sécurité. Cela est particulièrement perceptible dans la relation avec les personnes souffrant de problèmes de santé mentale et d’abus de substances. Le but de cet article est de fournir des pistes de réflexion sur les enjeux éthiques qui se présentent à l’intérieur du programme de suivi intensif dans la communauté autour de la coercition et des conduites abusives de consommation. Les principes de base qui organisent le suivi intensif dans la communauté sont fondés sur les concepts éthiques d’égalité, de respect et de recherche commune de la vérité. Chaque personne est susceptible d’avoir la sagesse de sa propre vie et les habiletés pour gérer ses propres expériences. Il s’agit de créer un espace respectueux de réflexion, qui permet un dialogue entre les différentes perspectives, afin de concilier diverses préférences. Les interventions doivent être discutées avec le client, car celui-ci est au coeur de la prise de décision. Le cadre souple du suivi intensif, en regard de la complexité de la clientèle avec une double problématique, permet d’intervenir en respectant le rythme du client dans le processus de rétablissement et dans le changement de ses habitudes de vie.