The resurgence of infectious diseases on the African continent plays a major role in the increase in cancer occurrence. Whereas in developed countries the causes of occurrence of cancers are related mainly to non-infectious factors; cancers of infectious origin become a dramatic particularity in Africa. The proportion of virus-induced cancers may reach up to 75% of cancer cases in certain countries. Oncogenic viruses such as human papilloma virus (HPV), hepatitis viruses B and C, human herpes virus 8 and Epstein Barr virus in association with human immunodeficiency virus are the main viral etiologies of cancers in Africa, representing around 30% of cancers causes. Optimistically, 30% of cancers could be prevented in Africa. However, health burden prevails on the continent due to the weakness of health policy especially regarding preventive medicine, but also the limited technical facilities, poor manpower and insufficient political commitment. We felt urgent to review the state of the art of the question, and necessary to analyze and publicize the current epidemiological advances in oncogenic viruses and virus-induced cancers in Africa. Prevention implies understanding, which is compulsory to reverse the current trends and to potentially instate a control of virus-induced cancers.

Reçu le 7 janvier 2010 ; accepté le 1 er mars 2010 © Springer-Verlag France 2010Résumé Objectifs : Étudier les variables épidémiologiques et présenter les aspects thérapeutiques et évolutifs des tumeurs de vessie. Malades et méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective qui a porté sur des patients hospitalisés dans le service d'urologie du CHU de Brazzaville, de 1990 à 2006, pour tumeur de vessie. Pendant cette période, 82 patients ont été hospitalisés pour cette pathologie. Quarante dossiers complets ont été retenus pour l'étude. Les aspects épidémiologiques (fréquence, âge, sexe, situation géographique, facteurs de risques), diagnostiques, thérapeutiques et évolutifs ont été analysés. Résultats : Les tumeurs de vessie occupent le deuxième rang des tumeurs urogénitales après les tumeurs prostatiques, avec une fréquence de 4,78 %. L'âge moyen était de 51 ans (23-77 ans). La majorité des patients provenaient de la partie sud de notre pays. L'hématurie était le principal motif de consultation. Le diagnostic était évoqué à l'écho-graphie et à l'urographie intraveineuse. L'examen anatomopathologique réalisé chez 11 patients avait retrouvé : carcinome transitionnel, cinq cas ; carcinome épidermoïde, deux cas ; un cas respectif d'hémangiome capillaire et caverneux, de papillome, d'hyperplasie pseudoépithéliomateuse et de métaplasie glandulaire. Parmi les 40 patients, 17 (43 %) ont été traités chirurgicalement. La récidive tumorale a concerné quatre cas (23 %). Onze (27,5 %) patients sont décédés pendant la période d'étude. Conclusion : Les tumeurs de vessie observées dans le service d'urologie du CHU de Brazzaville semblent plus fréquentes dans les zones d'endémie bilharzienne. Pour citer cette revue : J. Afr. Cancer 3 (2011). Mots clés Tumeurs de vessie · Bilharziose · Traitement · CongoAbstract Objectives: To define the epidemiological variables and to appreciate the therapeutic and evolutionary aspects of bladder tumors. Patients and methods: The study is a retrospective survey of the files of patients hospitalized for bladder tumor in the Department of Urology and Andrology of Brazzaville University Hospital between 1990 and 2006. During this period, 82 patients had been hospitalized for bladder tumor. Only 40 complete files have been used for the survey. The epidemiological, diagnostic, therapeutic and evolutionary aspects have been analyzed. Results: Bladder tumors are the second most prevalent urogenital tumors after the prostate tumors, with a frequency of 4.78%. The mean age of the patients was 51 (range 23-77) years. The majority of the patients came from the southern part of the country, which is a zone of endemic bilharzia. Hematuria was the main clinical sign. The diagnosis was based on ultrasound and intravenous urography. Anatomopathological examinations performed in 11 patients revealed a predominance of transitional carcinomas of epidermoids. Among the 40 patients, 17 (43%) had been treated surgically, with 4 (23%) recidivisms. Eleven (27.5%) patients died during the period of survey. Conclusion: Bla...

Résumé Le cancer de la verge est rare. Il pose souvent en Afrique le problème de l’acceptabilité de l’amputation de la verge. Nous rapportons un cas de tumeur de la verge révélé après une circoncision tardive. Le traitement a consisté en une amputation des deux tiers de la verge. Le patient est vivant sans récidive locale, deux ans après la chirurgie. La revue de la littérature montre la rareté de cette tumeur et le rôle des facteurs favorisants qui sont: l’absence de circoncision et l’infection à papillomavirus.

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