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Changes in French environmental legislation since 2010 require major companies to establish a corporate social responsibility policy. Although very small, small, and medium-sized companies are not as yet required to comply with these obligations, some of them consider that it is necessary to develop provisions addressing this concept, and even to fully embrace them. In view of the particular character of VSEs and SMEs, which are informal in nature, characterized by intuitive strategies, and have limited access to information, this reconnaissance study examines the role of agricultural cooperatives in disseminating information about CSR policies and implementing them in the industry. A preliminary series of qualitative interviews shows that these organizations are taking responsibility for assimilating the regulations in order to prepare their members, and that the existence of certifications is useful in this regard. The reconnaissance nature of the study has enabled us to formulate two research propositions, to be tested by future investigations.

Résumé Depuis une quinzaine d’années, le gouvernement et divers organismes doivent faire face à des problèmes croissants dans l’industrie viti-vinicole française. Cette recherche exploratoire tente de déterminer, dans le contexte de la Vallée de la Loire, les solutions à apporter et les changements à effectuer en direction des consommateurs finals. Une méthodologie en quatre étapes a été mise en place comprenant une étude de la littérature, des entretiens semi-structurés, une synthèse, une validation des résultats à l’aide d’un panel expert et d’une enquête auprès des consommateurs. S’en dégagent de nécessaires changements dans la structure du secteur et dans le positionnement du produit pour répondre à l’évolution de l’attitude des consommateurs. L’article montre qu’une restructuration radicale et un repositionnement significatif étaient à effectuer pour que les vins de la Vallée de la Loire conservent leur rang.

Aujourd’hui, la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) imprime son concept dans de multiples rouages de pensée et d’apprentissage. Il s’impose à nous et nous l’imposons aux autres. Ainsi, du collège à l’université, de la PME à la grosse entreprise et de l’employé au dirigeant, le concept chemine et parfois nous fait reconsidérer nos pratiques. Concept, il l’est, flou il l’est également dans nos sociétés où la communication précède l’ef fectivité. Obligation pour les uns, mode de pensée et d’action pour les autres, objectif probable pour d’autres encore, il ne laisse pas indifférent même si la philosophie de l’objet dépasse son propre nom. C’est notamment le cas pour les entreprises du secteur végétal, de Très Petites Entreprises (TPE) et de Petites et Moyennes Entreprises (PME) françaises préoccupées par ce concept qui fait écho à leurs problématiques environnementales. Elles vont être aidées en cela par leur coopérative qui va se charger d’en assimiler les règles pour les y préparer. Dans notre étude, nous allons chercher à comprendre pourquoi et comment les PME du secteur végétal font, en partie, de la RSE, parfois sans le savoir, et quels rôles jouent les coopératives dans l’appropriation de ses pratiques et le soutien qu’elles apportent à leurs adhérents. Ainsi, face à la pression collective et aux nouvelles dispositions qui découlent du développement durable, nous nous intéresserons également aux processus de certification qui semblent représenter l’antichambre de la responsabilité sociétale des PME du secteur du végétal.

Cet article et l'étude qui le soutient, visent à articuler les enjeux environnementaux de la lière vitivinicole et les dynamiques oenotouristiques à l'oeuvre sur ces territoires viticoles. L'objectif est de comprendre la manière dont l'activité oenotouristique peut à la fois valoriser et favoriser les actions en faveur de l'environnement en général et de la biodiversité en particulier au sein des vignobles. Ce travail de recherche intègre dès lors plusieurs acteurs et plusieurs échelles, puisqu'il interroge de quelle manière la mise en avant des pratiques agroécologiques -et notamment de celles centrées sur le maintien et/ou de développement de la biodiversité -dans l'offre oenotouristique, peut à la fois intéresser les touristes, béné cier aux viticulteurs, et favoriser la transition écologique des territoires viticoles.