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Objective Overgeneral autobiographical memory (AM) was reported in patients with anorexia nervosa (AN) using AM cueing tasks that did not directly indexes memories that are personally important to the individual, that is, self‐defining memories (SDMs). The aim of this study is to investigate characteristics of SDMs in females with AN. Method A total of 46 outpatients with chronic AN and 52 healthy controls (HC) were asked to recall three SDMs. Results Compared to HC, patients with AN presented less specific SDMs, but have preserved ability to give meaning to their memories. Patients' SDMs were associated with more negative emotions, more tension (i.e. explicit expression of discomfort, disagreement or unease) and more contamination (i.e. transformation in the memory narrative from a positive to a negative affective state). Content of SDMs differed between patients with AN and HC. Finally, no difference was found in SDMs characteristics between the two subtypes of anorexia nervosa (restricting type and binge eating / purging type). Discussion Patients with AN recalled overgeneral SDMs with negative content and emotions. In this context, a clinical intervention based on SDMs together with cognitive and emotional remedial therapies could help patients with AN to improve emotion processing and redefine their identity in a more positive way.

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Introduction : L'art-thérapie utilise l'expérience artistique comme moyen d'expression et offre des nouvelles voies de communication autres que la parole. L'objectif de cette étude multicentrique est d'évaluer l'efficacité d'un programme d'art-thérapie sur l'image du corps de l'adolescent obèse. Méthode : 27 patients adolescents obèses (13,4 ± 1,9 ans) ont suivi un programme d'art-thérapie de 6 mois composé de quatorze séances individuelles. Le même protocole a été conduit en trois langues différentes dans trois centres hospitaliers suisses. Des questionnaires sur l'image du corps (QIC), les troubles du comportement alimentaire (EDI) et sur la qualité de vie (Kidscreen) ont été passés avant et après le programme d'art-thérapie et à nouveau 6 mois après l'arrêt du programme. Résultats : La silhouette souhaitée s'est abaissée significativement (p < 0,02). Parmi les troubles du comportement alimentaire, la boulimie (p < 0,05), le contrôle des pulsions alimentaires (p < 0,05) se sont améliorés. La relation sociale de ces adolescents (p < 0,02) et le sentiment d'inefficacité (p < 0,001) sont aussi plus favorables. L'effet de l'art-thérapie perdure 6 mois après l'arrêt du programme. Conclusion : Un programme d'art-thérapie de 6 mois permet d'améliorer l'image corporelle et le bien-être d'adolescents obèses. Cette approche, menée par des art-thérapeutes qualifiées, pourrait s'intégrer dans un programme multidisciplinaire d'éducation thérapeutique pour une perte de poids.