Introduction.With increasing herd sizes and decreasing workforce availability, precision livestock farming (PLF) is being developed in the dairy sector to facilitate herd monitoring. A desire to reduce the drudgery of repetitive tasks is another factor contributing to the adoption of PLF. This study, based on a review of the scientific literature, focuses on the impact of PLF on the profession and work organization of dairy farmers. Literature. Time savings are observed because robots and sensors take on recurrent physical tasks (milking, feeding) while simplifying the monitoring of animals (heat, health problems, etc.). Farmers appreciate the additional flexibility in organizing their work. The information provided can reduce the mental workload due to the anticipation of events (insemination, health problems). However, the mental workload can sometimes be increased due to the complexity of the information involved in managing the multiple alarms or alerts and equipment failures. The relationship between farmers and their animals is also modified. Conclusions. Precision livestock farming can have a positive impact on dairy farmers' work and can be attractive for young people. However, if the tools are not adapted to farmers' needs and skills, PLF can also lead to negative impacts on farmers and animals. It is therefore critical to consider the different dimensions of farmers' work to facilitate their adoption of these new technologies.
INRA Productions Animales, 2012, numéro 2 Tableau 1. Les experts enquêtés par filière et grande région d'élevage en France. INRA Productions Animales, 2012, numéro 2 Figure 1. Les pratiques simplifiées étudiées. Tableau 2. Analyse des pratiques simplifiées pour l'alimentation. Simplification of livestock management: an analysis of simplified practices developed in herbivore and grain-fed production systemsFor many years, the preoccupations of livestock farmers and the professional world have been focused on questions about work. Simplifying livestock management is one way to resolve the work problems of livestock farmers. Our article has sought to emphasize the simplified practices presently under discussion in herbivores and grain-fed production systems as well as to define the notion of "simplification". This notion is subjective; it varies with each and every personality and covers several meanings (reducing the working time, making the work less arduous, organizing it in a different way...). A survey was carried out with experts from different animal productions along with bibliographical research, in order to characterize simplified practices (their nature, their effects on work, the supply chains concerned…). Various features of the livestock system can be simplified because of their heavy workloads: feeding, reproduction and milking. Simplified practices are very closely studied in herbivore livestock farming to enable the farmers to have some respite from routine work, to manage the competition between activities, or even reserve time for personal and family activities. For farms with grain-fed stock, powerful vertical integration is accompanied by standards tending towards optimal technical and economic rationality of the unit and leaves little room for simplification. "Restructuring the workforce" and "automation equipment" are the main levers mobilized in such livestock farms. Questions are raised as to the role that will be played by the "simplification of practices" lever for the livestock farms of tomorrow, i.e. farms that are competitive and profitable, environmentally-friendly and meeting the expectations of the farmers. The flexibility offered by simplified practices that are often reversible will prove to be an essential lever in ensuring that livestock farms have the necessary capacities to adapt to an increasingly uncertain context. HOSTIOU N., FAGON J., 2012. Simplification des conduites d'élevage : analyse transversale des pratiques mises en oeuvre dans les filières herbivores et granivores. In : Numéro spécial, Travail en élevage.
L’automatisation et l’« électronisation » des élevages explosent depuis quelques années dans de nombreux pays, donnant naissance à ce que l’on appelle l’élevage de précision. Ce déploiement important de capteurs et d’automates provenant de l’industrie désormais utilisables en élevage, répond aux contraintes économiques, structurelles et sociales actuelles des exploitations agricoles. L’élevage de précision se développe dans les différentes filières animales pour faciliter la surveillance de troupeaux dans un contexte d'accroissement de la taille des élevages et de diminution de la disponibilité en main-d’oeuvre. La réduction de la pénibilité de certaines tâches répétitives semble être, aussi, un facteur d’adoption de ces nouvelles technologies. Cette synthèse se concentre sur l’impact de l’élevage de précision sur le métier d’éleveur et l’organisation de son travail, sujets encore peu abordés. Des gains de temps sont en effet observés du fait de l’introduction des automates et capteurs dans les élevages car ils remplacent les tâches physiques récurrentes (traite, alimentation) tout en simplifiant la surveillance des animaux (chaleurs, problèmes sanitaires, surveillance des mises bas….). Outre les gains de temps qui restent encore à objectiver, d’autres dimensions du travail sont affectées par l’élevage de précision (souplesse dans l’organisation, nouveaux horaires). Les informations fournies peuvent aussi alléger la charge mentale en indiquant les interventionsnécessaires, par exemple, pour le moment d’insémination optimal, à l'occasion des mises bas ou en détectant précocement les troubles de santé pour anticiper l'action curative. Cependant, le recours à ces nouvelles technologies crée également de nouvelles tâches telles que l’entretien et la surveillance du matériel, l’apprentissage de son utilisation, la consultation et l’interprétation des données fournies par ces outils. Ainsi, la charge mentale peut parfois être accrue du fait de la complexité des informations à gérer, de la multiplicité des alarmes ou des alertes ou encore des risques de pannes plus fréquents. Les relations entre l’éleveur et ses animaux sont également modifiées. Les conséquences sur le travail, si elles comportent des aspects positifs susceptibles d'exercer un attrait pour le métier notamment de jeunes en quête de modernité, peuvent se révéler sources d'échecs si elles ne sont pas adaptées aux besoins et aux compétences des éleveurs. Il est donc essentiel de prendre en compte le travail, selon ses différentes dimensions, pour favoriser l’appropriation de ces nouvelles technologies par les éleveurs.
Les Réseaux d’élevage sont un dispositif dédié au développement de l’élevage herbivore. Fruit de l’histoire du développement agricole français, ils sont présents sur l’ensemble du territoire national et s’organisent localement. L’originalité de ce dispositif provient de sa nature partenariale entre des éleveurs, les chambres d’agriculture et l’Institut de l’élevage, de sa prise en compte de la diversité des régions d’élevage et de l’étude des systèmes d’élevage à travers l’approche globale. L’objectif n’est pas d’être exhaustif mais d’être représentatif de l’élevage herbivore à travers le choix des systèmes étudiés, d’en mesurer les évolutions, de créer et de diffuser des références à partir du suivi de 1900 fermes réalisé par 210 agents des chambres d’agriculture, encadré par 35 animateurs de l’Institut de l’élevage, et financé et appuyé par les pouvoirs publics et la profession agricole. Les valorisations régionales et nationales des Réseaux s’adressent à différents publics : aux éleveurs, aux conseillers, aux enseignants (pour le conseil ou la formation), aux individus ou aux collectifs, et aux décideurs locaux et nationaux afin de mieux comprendre les systèmes d’élevage, et de mesurer l’impact de nouvelles politiques agricoles et d’orienter leur modalité d’application. Le rôle des Réseaux s’illustre également dans leur capacité à se mobiliser sur des thématiques émergentes. Les aspects viabilité, compétitivité, conditions de travail ou encore enjeux environnementaux étaient inclus dans les champs d’étude du dispositif bien avant que le concept de développement durable ne devienne un centre d’intérêt. Les Réseaux en tant que dispositif partenarial sont parfois complexes à gérer et paraissent coûteux, mais c’est ce partenariat fort qui leur apporte la reconnaissance en tant que ressource clé et qui leur donne leur légitimité. La diversité des productions agricoles et l’hétérogénéité des systèmes d’exploitation favorisent les innovations et permettent l’adaptation de l’agriculture française aux nouveaux enjeux. Les Réseaux d’élevage permettent non seulement d’observer ces évolutions mais également de les catalyser, de les accompagner et de les diffuser.
Context Social aspects of livestock farming systems, including farm workforce and how work is organised, have received less research attention than the biophysical and technological aspects. This constrains understanding of social challenges to the sustainability of livestock systems, such as farm labour shortages, farmers’ overwork, the undesirability of farming careers, workforce and skills changes linked to new technologies, and the connections of all these to farm performance and profitability. Aims We introduce and test the applicability and utility in the Australian context of a method developed in France for assessing work organisation: The Work Assessment Method (WAM). The WAM goes beyond standard labour productivity metrics, such as total labour cost or livestock units per worker, to examine different types of work (routine, seasonal), who does the work (owner–managers, employees, contractors) and how these change seasonally. A measure of social sustainability (‘calculated time available’) is a key feature. Methods We conducted the first Australian trial of the WAM on two Victorian dairy farms. Through facilitated discussions between participating farmers and the research team, we evaluated the utility of the method, and identified requirements to adapt it for larger, pasture-based dairy systems. Key results The WAM was applied successfully on the pilot farms, despite differences in farm systems between France and Australia. The method characterised in detail the sources of overwork for each farm, enabling discussion of how the social sustainability and overall performance of the farms could be improved. The participating farmers reported that the method provided insights that were not available from current financial and physical analyses. Conclusions The WAM shows potential for supporting farmers, advisors and researchers in work aimed at improving farm social sustainability and profitability, but requires adaptation to suit Australian conditions. A larger exploratory study applying the WAM on additional dairy farms, and on mixed farms, is suggested. Implications This study provides a strong foundation for further research to develop the WAM as a useful research and advisory tool for Australian livestock production systems.
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