This contribution draws on Nancy Fraser's concept of 'participatory parity' to analyze the reproduction and contestation of inequalities internal to land reform settlements affiliated with the Landless Rural Workers' Movement (MST) located in the cacao lands of southern Bahia, Brazil. These inequalities are variously manifest in unequal control over land and legal documents, disparities in status and what Fraser calls 'voice'. These circumstances help account for quantitative evidence that shows a strong preference among local landless populations for land reform organizations that are more decentralized and less hierarchically organized. These circumstances also motivate direct actions undertaken by grassroots MST settlers seeking to destabilize the conditions that ground these inequalities. This research highlights the importance of attending to local histories and interactions through which participatory disparities are christened and reproduced; indicates potential methodological consequences; and examines the interplay of transgressive action, dialogue and recognition as settlers struggle to bring about 'participatory parity' -or what they might call genuine 'friendships' -in their communities.
Questions concerning the maldistribution of property and productive resources continue to inform debates about how to bring about societies that are livable, equitable, and ecologically sustainable. In the diverse imaginaries of revolutionary, utopian, socialist, and anti-capitalist politics-together with their adversariesthe notions of "collective" and "private" property have often been conceived as mutually exclusive and exhaustive alternatives. Drawing from several years of ethnographic research with rural squatters in the cacao lands of Bahia, Brazil, the author brings together alternative ways of conceptualizing property that can help overcome this lingering dichotomy and fruitfully inform new political projects. The article examines local practices of property-making through two cases focused on the private ownership and stewardship of natural springs, and the processes whereby squatters convert forest into agroforest. The analysis highlights the ways in which these "private" properties are intersected by "public" interests and "collective" practices, while considering the different kinds of relations that these intersections afford among people and between humans and the non-human environment. Based on these cases, the author suggests that current conversations about "degrowth" may benefit by drawing together frameworks from political ecology, economic anthropology, and property jurisprudence. The presentation concludes by highlighting potential synergies between concerns for degrowth and claims for property democratization. Key Words: degrowth; redistributive democracy; squatters; agroforests; water resources; property rights; private property; commoning; cacao zone; Atlantic Forest; Brazil RésuméLes questions relatives à la mauvaise distribution de la propriété et des ressources productives continuent à informer les débats sur les façons d'établir des sociétés qui soient vivables, équitables et écologiquement durables. Dans les divers imaginaires des politiques révolutionnaires, utopiques, socialistes, et anticapitalistes-ainsi que chez leurs adversaires-les notions de propriété «collective» et «privée» ont souvent été conçues comme des alternatives mutuellement exclusives et exhaustives. Se fondant sur plusieurs années de recherche ethnographique avec des squatters ruraux dans les terres à cacao de Bahia, au Brésil, l'auteur passe en revue d'autres façons de conceptualiser la propriété susceptibles d'aider à surmonter cette dichotomie persistante et à informer de nouveaux projets politiques. L'article examine les pratiques locales de formation de la propriété à travers deux cas centrés sur la gestion et la propriété privées de sources d'eau naturelles, et les processus à travers desquels les squatters transforment la forêt en agroforêt. L'analyse met en évidence les façons dont ces propriétés «privées» sont traversées par des intérêts «publics» et des pratiques «collectives», tout en prenant en compte les différents types de relations que ces intersections permettent entre les personnes, et aus...
Resumo Este artigo analisa um land grab que ocorreu na região cacaueira da Bahia entre as décadas de 1950 e 1970, despojando centenas de pessoas, muitas delas afrodescendentes, que tinham se refugiado nas florestas da região após a abolição da escravidão. O land grab foi inaugurado por um dos mais importantes capitalistas brasileiros, Norberto Odebrecht, cuja ascensão no sul da Bahia foi pouco tratada pela historiografia. O artigo descreve a chegada de Odebrecht à região, a expansão da extração de madeira e do cultivo de borracha industrial, e os processos que levaram as famílias locais a perderem suas terras e serem transformadas em um proletariado rural. Embora o caso forneça um exemplo clássico do que Marx chama de “acumulação primitiva de capital,” o relato chama a atenção para formas menos teorizadas de despossessão, caracterizadas recentemente como “intimate exclusions,” e casos inesperados de solidariedade interseccional. A conclusão destaca a realidade semiótica da narratividade, atentando para as consequências econômicas e políticas das narrativas de despossessão.
Cet article défend un concept de « conservation conviviale », conçu ici comme « un effort visant à établir des interdépendances vitales entre les humains et les écosystèmes, en vue de leur régénération mutuelle ». En nous appuyant sur des recherches ethnographiques que nous avons menées auprès de communautés subalternes d’Amérique latine, autochtones ou non, nous nous concentrons sur les communautés rurales brésiliennes de squatters apparues dans les années 1990 en opposition aux économies de plantation qui ont provoqué la dégradation de la vie humaine et non humaine. Dans les discours et les écrits des travailleurs de la conservation et de l’environnement, les membres de ces communautés de squatters non autochtones sont parfois dépeints comme des adversaires ignorants — voire hostiles — de la nature, et leur recours à la culture sur brûlis est condamné comme étant destructeur. Alors que ces familles tentent de remédier à des injustices distributives de longue date qui leur ont porté préjudice, nous découvrons de nouveaux engagements en faveur de la conservation de la nature, tels que les efforts des squatters pour cultiver des espèces d’arbres autochtones dans leurs agroforêts. Ces engagements non utilitaires pour la conservation des arbres autochtones défient les présupposés d’un courant idéologique qui alimente diverses approches de la conservation de la nature — qu’il s’agisse de la « sanctuarisation de la nature », que ces approches soient « participatives » ou axées sur le « développement » — qui font de différentes populations humaines des « gardiennes » quasi naturelles ou des « ennemies » de la nature. Cherchant à aller au-delà de ce courant idéologique, nous examinons les possibilités de conservation de la nature en dehors des zones de conservation officielles. Nous soutenons que la réparation des injustices distributives de longue date peut favoriser des pratiques humaines qui reproduisent conjointement des processus socioculturels et biophysiques.
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