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Cette recherche vise à établir dans quelle mesure les adolescents québécois présentant des comportements extrêmes de contrôle du poids (CECP) diffèrent de ceux n’en présentant pas, sur les plans de l’indice de masse corporelle (IMC), de l’expérience d’intimidation vécue, du concept de soi et de la performance scolaire. Un questionnaire en ligne a été rempli par 835 élèves âgés de 14 à 18 ans. Ceux qui faisaient état d’un ou de plusieurs CECP avaient un IMC plus élevé et un concept de soi plus faible que ceux qui n’en rapportaient pas. Ils étaient plus susceptibles d’avoir été intimidés par rapport à leur poids. Les filles ayant des CECP présentaient une moindre performance scolaire en mathématiques que celles sans CECP. Les résultats suggèrent qu’il importe d’intervenir rapidement et de manière préventive auprès des adolescents afin d’éviter que leur fonctionnement social, personnel et scolaire se détériore et que les CECP perdurent.