Comment penser la psychose de l’adolescent en lien avec le narcissisme du couple parental ? L’auteur suppose que plus le narcissisme de couple (ou transnarcissisme) est assuré, plus l’espace intermédiaire est riche et moins le portage narcissique de l’adolescent est défaillant. Aborder le couple comme formation psychique nous amène à penser en termes de transnarcissisme et d’espace intermédiaire. En mettant l’accent sur le fonctionnement psychique du couple, l’auteur s’appuie sur deux cas cliniques pour aborder ces questions.

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À partir de la clinique de la protection de l’enfance, l’article aborde la situation des pères qui élèvent seuls leurs enfants. Il tente de comprendre comment les compétences parentales sont évaluées chez les pères alors que l’expérience professionnelle et les pratiques institutionnelles sont construites essentiellement, en matière de monoparentalité, à partir de l’accompagnement des familles monoparentales maternelles. Les auteurs interrogent le référentiel théorique dans la même perspective. Par ailleurs, ils questionnent l’imaginaire paternel lui-même en lien aux images maternelle et familiale. Enfin, ils soumettent des propositions en matière de pratique professionnelle et quelques pistes de réflexion pour la recherche-action.

Considérant l’étude de la narrativité comme un champ commun à la psychanalyse et à la théorie de l’attachement, nous envisageons dans cet article théorique des maillages entre les deux corpus afin de les mettre au service de la consultation familiale psychanalytique. Après avoir traité de l’identité narrative selon Paul Ricœur et des tensions entre vérité historique et récit à la fois en philosophie de l’histoire et dans les travaux sur l’attachement, nous décrirons trois nœuds du maillage conceptuel : l’exploration de la trame psychique familiale, le mirroring groupal et le sentiment de sécurité familial. Nous traiterons enfin la médiation thérapeutique, qui est particulièrement conseillée, comme un lieu privilégié pour l’étude et l’appréhension du rapport de ces trois nœuds à la créativité familiale.

La visite médiatisée fait partie des outils utilisés par les professionnels du champ médico-social afin de permettre des contacts entre parent(s) et enfant(s). Contrairement à l’entretien et à l’observation, elle n’a pas de cadre de référence théorique et clinique précis. Comment donc concevoir un protocole et un cadre à la visite médiatisée ? Sur quelle conception de la relation d’aide pouvons-nous nous appuyer pour penser nos manières d’être et de travailler, pour penser les différents niveaux d’interactions qu’engagent les bénéficiaires des visites et pour saisir les transactions affectives et imaginaires que ces derniers nouent avec les professionnels que nous sommes ? C’est ce cadre spécifique de la VM que l’article interroge en s’appuyant sur l’exemple d’un dispositif mis en place pour restaurer le contact entre un père souffrant de psychose et sa petite fille, victime de violences paternelles quand elle était nourrisson.