La qualité des eaux de puits à usages domestiques dans les quartiers précaires de quatre communes de la ville d'Abidjan a été étudiée à travers l'analyse des paramètres physico-chimiques et microbiologiques couramment utilisés pour la qualité de l'eau de consommation. Les concentrations en nitrates varient entre 0 et 286 mg/L et celles de l'ammonium entre 3,6 et 39,6 mg/L. Plus de 80% des puits ont des teneurs en nitrates supérieures à la norme de 50 mg/L requise, ce qui traduit que les eaux sont d'une mauvaise qualité pour la boisson, mais subissent l'impact d'une insalubrité urbaine. En plus, la qualité des eaux de puits est variable et dépend d'un certain nombre de facteurs tels que l'emplacement des puits par rapport aux sources de contamination urbaines endogènes. La dégradation de la qualité des eaux est fortement impactée par le défaut d'assainissement des quartiers précaires. L'interprétation des données d'analyse, la corrélation existante entre les eaux de puits et la répartition des eaux de puits en groupes sont réalisées en utilisant l'Analyse en Composante Principale Normée (ACPN). Plusieurs facteurs conditionnent la contamination des eaux de puits par les polluants minéraux tels que NO 3-, NH 4 + , SO 4 2et Cl-. Le défaut d'assainissement dans ces quartiers, la mauvaise gestion des déchets urbains, la faible profondeur de la nappe, la nature des sols et la perméabilité de l'aquifère exploité sont les preuves de la vulnérabilité des eaux des puits. En effet, les résultats acquis font ressortir la forte influence de l'activité urbaine sur la qualité de ces eaux qui sont fortement chargées en ions nitrates et ammonium, signe d'une pollution urbaine.
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