L'étude palynologique de l'intervalle 1240-1720 m d'un puits pétrolier situé dans la partie "offshore" du bassin sédimentaire de Côte d'Ivoire, a révélé une palynoflore riche en dinokystes fortement représentés par les genres Palaeocystodinium, Senegalitiium, Dinogymnium, Cerodinium, Andalusiella, Xenascus, Hystrichodinium et Trichodinium. Les spores et grains de pollen de cet intervalle sont peu nombreux et proviennent essentiellement de Ptéridophytes (Cyathéacées, Polypodiacées et Ophiglossacées) et d'Angiospermes (monocotylé-dones et dicotylédones) ; ces taxons botaniques suggèrent un paléoclimat tropical chaud et humide. La répartition verticale de cette palynoflore a mis en évidence quatre associations caractéristiques allant du Campanien inférieur au Maastrichtien supérieur. L'analyse du palynofaciès et de l'environnement de dépôt le long de l'intervalle a montré des fluctuations du niveau marin sur le plateau continental interne.

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