ObjectifsÉvaluer la tolérance, la sécurité d’emploi et la réponse à un traitement par palmitate de palipéridone (PP) à doses flexibles chez des patients non aigus atteints de schizophrénie, après échec d’un traitement par un autre antipsychotique injectable à action prolongée : décanoate d’halopéridol (Déc-Hal), décanoate de flupentixol (Déc-Fpt), décanoate de fluphénazine (Déc-Flu), zuclopenthixol (Zuc) ou rispéridone à libération prolongée (RIS-LP).MéthodesÉtude internationale, prospective, ouverte, de six mois, chez des patients atteints de schizophrénie, non aigus mais insuffisamment contrôlés par d’autres antipsychotiques injectables à action prolongée.Critères d’évaluationTaux de réponse (amélioration ≥ 20 % du score total à la PANSS [Positive and Negative Syndrome Scale]), score à la PSP (Personal and Social Performance scale), événements indésirables (EIs).RésultatsLes analyses ont été réalisées sur la population en intention de traiter de façon stratifiée pour chaque traitement : 53 patients Déc-Hal, 35 Déc-Fpt, 44 Déc-Flu, 42 Zuc, 56 RIS-LP. Les scores totaux moyens à la PANSS initiale variaient de 67,7 ± 20,3 [RIS-LP] à 75,7 ± 13,2 [Déc-Hal]. Entre 71,4 % [RIS-LP] et 85,7 % [Déc-Fpt] des patients ont terminé l’étude. À la fin de l’étude, 53,7 % [Zuc], 54,7 % [Déc-Hal], 59,1 % [Déc-Flu], 61,1 % [RIS-LP] et 61,8 % [Déc- Fpt] des patients ont vu leur score total à la PANSS diminuer d’au moins 20 %. Les scores moyens de PSP de base étaient de 48,7 [Déc-Hal], 59,6 [Déc-Fpt], 53,5 [Déc-Flu], 52,9 [Zuc] et 60,1 [RIS-LP], et le changement en fin d’étude était respectivement de : 5,2 ; 6,1 ; 6,0 ; 6,4 ; et 5,2 (p ≤ 0,0163 pour tous les traitements). Les EIs rapportés au moins une fois dans tous les sous-groupes : douleur au site d’injection, insomnie, trouble psychotique.ConclusionsLe PP à doses flexibles a été bien toléré et a permis une réponse thérapeutique cliniquement significative chez des patients non aigus atteints de schizophrénie, après échec d’un traitement par d’autres antipsychotiques injectables à action prolongée.
ObjectifsÉvaluer la tolérance, la sécurité d’emploi et la réponse à un traitement mensuel par palmitate de paliperidone (PP) à doses flexibles chez des patients adultes atteints de schizophrénie, non-aigus mais symptomatiques, après échec d’un traitement par antipsychotiques oraux.MéthodesAnalyse d’un groupe de patients atteints de schizophrénie, non-aigus mais symptomatiques, inclus dans une étude internationale, ouverte, prospective de six mois, évaluant la symptomatologie clinique : PANSS (Positive and Negative Syndrome Scale) et CGIS-S (Clinical Global Impression-Severity Scale), les événements indésirables (EIs) et le changement de poids.RésultatsCinq cent quatre-vingt-treize patients (population en intention de traiter) : 63,1 % d’hommes, âge moyen 38,4 ± 11,8 ans, 78,6 % souffrant de schizophrénie paranoïde. La principale raison de la substitution d’un antipsychotique oral par le PP était un manque d’efficacité (24,3 %). 74,5 % des patients ont terminé l’étude de six mois. Les raisons les plus fréquentes d’arrêt précoce étaient : le choix du patient (9,3 %), des effets indésirables (EIs) (6,1 %), les perdus de vue (3,0 %) et le manque d’efficacité (2,5 %). Le score total moyen à l’échelle PANSS a diminué de 71,5 ± 14,6 à l’inclusion à 59,7 ± 18,1 à la fin de l’étude (soit une différence de −11,7 ± 15,9 points ; 95 % IC 95 % [−13,0 ; −10,5] ; p <0,0001). 64,0 % des patients ont eu une amélioration supérieure ou égale à 20 % du score total à la PANSS et le pourcentage de patients légèrement malades ou moins (CGI-S) est passé de 31,8 à 63,2 %. Les EIs touchant plus de 5 % des patients sont : douleur au site d’injection (12,3 %), insomnie (8,6 %), anxiété (6,7 %), trouble psychotique (6,1 %) et céphalées (5,6 %). Le changement moyen de poids a été de 1,2 ± 5,0 kg (IC 95 % [0,7 ; 1,6]).ConclusionsCes résultats confirment la bonne tolérance et l’efficacité thérapeutique du PP à doses flexibles chez des patients non aigus atteints de schizophrénie, après échec d’un traitement par antipsychotiques oraux.
ObjectifsÉvaluer la tolérance, la sécurité d’emploi et l’efficacité de doses flexibles de PP chez des patients adultes en période d’exacerbation aiguë d’une schizophrénie, après échec d’un traitement par antipsychotiques oraux.MéthodesÉtude internationale, prospective, ouverte, de six mois.Critères d’évaluationPositive and Negative Syndrome Scale (PANSS), Clinical Global Impression-Severity (CGI-S), événements indésirables (EI), changement de poids.RésultatsDeux cent douze patients (population en intention de traiter) : âge moyen 36,4 ± 12,1 ans, 59,0 % d’hommes, 85,4 % souffrant de schizophrénie paranoïde ont été inclus. La principale raison de la substitution d’un antipsychotique oral par le PP était un manque d’efficacité (45,8 %). 70,3 % des patients ont terminé l’étude de six mois. Les raisons les plus fréquentes d’arrêt précoce ont été : le choix du patient (9,4 %), des EI (9,0 %), les perdus de vue (4,7 %), le manque d’efficacité (2,8 %). Le score total moyen à la PANSS initiale (98,5 ± 20,1) a diminué, et ce dès j8, pour atteindre 67,4 ± 24,0 à la fin de l’étude (diminution de −31,0 ± 29,0, p < 0,0001). 66,7 % des patients ont eu une amélioration de plus de 30 % du score PANSS total et le pourcentage de patients jugés manifestement malades ou pire (CGI-S) a diminué de 75,1 % à 20,5 %. Les EIs (≥ 5 % patients) : douleur au site d’injection (13,7 %), insomnie (10,8 %), trouble psychotique (10,4 %), céphalées (6,1 %) et anxiété (6,1 %). Le changement moyen de poids a été de 2,6 ± 5,6 kg (IC 95 % [1,8; 3,4]).ConclusionsCes résultats confirment que le PP à doses flexibles est bien toléré et permet une réponse clinique précoce et cliniquement significative chez des patients en période d’exacerbation aiguë de leur trouble schizophrénique, après échec d’un traitement par antipsychotiques oraux.
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