REMERCIEMENTS Cette étude a été réalisée grâce au soutien financier et matériel du Programme de Productivité Agricole en Afrique de l'Ouest (PPAAO) dans le cadre du projet "Augmentation de la production du niébé par la mise en oeuvre des champs écoles paysans" et du projet Leg-Lab Innovation financé par l'US Agency for International Development (USAID) et les opinions exprimées n'engage que les auteurs et ne reflète pas les points de vue du PPAAO et l'USAID. RESUMELe niébé est une denrée de base en Afrique subsaharienne. Le projet champ école paysan en a introduit des nouvelles technologies améliorées afin d'accroître son rendement dans les régions de Maradi et Zinder. Cette étude qui a concerné un échantillon de 300 producteurs a pour dessein d'identifier les contraintes entomologiques de la culture du niébé et de déterminer les facteurs affectant l'adoption des technologies agricoles. Le modèle de régression LOGIT a été utilisé comme outils d'analyse et les principaux résultats suivants ont été obtenus : 1) la punaise brune (Clavigralla tomensicollis Stall) et le puceron (Aphis craccivora Koch) sont les principaux insectes ravageurs de la culture pour 53 à 61% des répondants ; 2) les taux moyens d'adoption par technologie sont de 74,9% pour les variétés améliorées, 57,2% pour les pesticides chimiques, 20% pour la combinaison fumure organique/NPK ; 21.7% pour l'engrais NPK seul, 7,4% pour les biopesticides à base de graines de Neem et 5,7% pour le respect de la densité de semis. Ces ratios sont 2 à 16 fois plus élevés chez les producteurs formés par rapport aux non formés ; 3) les variables « formations par les champs écoles paysans » et « l'accès au crédit » ont influencé positivement l'adoption des variétés améliorées, des biopesticides et des fertilisants ; 4) le genre a été positivement déterminant dans le respect de la densité de semis et l'utilisation des fertilisants ; 5) l'âge des répondants a eu une influence significative dans le respect des écartements entre les poquets. Ces données qui ont permis d'apprécier les niveaux d'utilisation des technologies de développement de la culture du niébé pourraient aussi contribuer à améliorer les programmes de vulgarisation des technologies agricoles en zone rurale. © 2017 International Formulae Group. All rights reserved.Mots clés : adoption, technologies améliorées, niébé, champ écoles paysans, Maradi, Zinder. M. M. RABE et al. / Int. J. Biol. Chem. Sci. 11(2): 744-756, 2017 745 Socio-economic determinants for adoption of improved technologies disseminated through Farmer Field Schools for cowpea production in the regions of Maradi and Zinder in Niger ABSTRACT Cowpea is a staple food in sub-Saharan Africa. The Farmer Field School project introduced new improved technologies to increase cowpea's yield in Maradi and Zinder regions. This study, involved 300 producers, its aim is to identify the entomological constraints of cowpea production and determine the factors affecting the adoption of agricultural technologies. The LOGIT regression model was used as an ...
Essai comparatif de l'utilisation des extraits du Neem et du virus entomopathogène MaviNPV dans la gestion des insectes ravageurs du niébé en milieu paysan au Niger RESUME Le niébé (Vigna unguiculata (L.) Walp (Fabaceae) est une culture importante dont le rendement est faible en raison de fortes attaques des insectes ravageurs. Cette étude a été entreprise pour comparer l'efficacité de cinq biocides sur la gestion des principaux insectes ravageurs dans la région de Zinder au niveau de quatre villages en 2014 et vingt-cinq villages en 2015. Un dispositif en blocs de Fischer à deux répétitions et six traitements a été mis en place avec trois producteurs par village. Pour les deux années, le pesticide chimique de synthèse et les extraits aqueux de Neem ont été les plus performants avec 6,1 à 17,1% des gousses présentant des dégâts de Clavigralla tomentosicollis Stål, 3,3 à 7,0% affectées par Maruca vitrata Fabricius et des rendements en graines variant de 811 à 1233 kg/ha. Les traitements à l'huile de Neem, au mélange TopBio + Virus et au Virus ont connu plus d'infestation que les traitements précédents avec 23,8 à 65,9% des gousses attaquées par C. tomentosicollis, 17,6 à 25,6% affectées par M. vitrata et un rendement de 389 à 616 kg/ha. Les résultats obtenus encouragent l'utilisation des extraits aqueux de graines de Neem en milieu paysan comme solution de lutte alternative contre les principaux insectes ravageurs du niébé. ABSTRACTCowpea (Vigna unguiculata (L.) Walp (Fabaceae) is an important crop with low yield due to serious damage by insect pests. This study was conducted to compare the efficacy of five biocides to control the major insect pests in four villages during 2014 and in twenty-five villages during 2015 in Zinder region. A Fischer block design with two repetitions and six treatments was established with three farmers per village. The synthetic chemical pesticide and Neem aqueous extracts were the most effective for both years with 6.1 to 17.1% pods M. ABDOURAHAMANE HAROUNA et al. / Int. J. Biol. Chem. Sci. 13(2): 950-961, 2019 951 damaged by Clavigralla tomentosicollis Stål ; 3.3 to 7.0% by Maruca vitrata Fabricius and the seed yields ranged from 811 to 1233 kg / ha. The Neem oil, TopBio + Virus and Virus treatments recorded more infestation than the previous treatment with 23.8 to 65.9% of the pods infested by Clavigralla tomentosicollis Stål , 17.6 to 25.6 infested by Maruca vitrata Fabricius and yield of 389 to 616 kg/ ha. The results obtained encourage the use of Neem seed aqueous extracts in rural area as an alternative control method against the cowpea main insect pests.
Groundnut Arachis hypogaea (L.), is an important legume crop after cowpea Vigna unguiculata (L. Walp) in Niger. However, there has been a decline in its economic importance due to several challenges. A survey of 800 farmers was conducted in 40 villages in the Maradi and Zinder regions to assess constraints and opportunities to improve groundnut production and marketing. Average land size and yield varied by region: 1.3 ha per farmer and 461.3 kg ha-1 in Maradi, and 1.7 ha per farmer and 417.2 kg ha-1 in Zinder. Insect pests (aphids) were the most important production constraint. Groundnut is typically stored for six to eight months after harvest but 91% of farmers do not take any precautions to protect the grain. Storage enables farmers to earn high profit margins of up to 33 and 113% for unshelled and shelled groundnuts, respectively. Most farmers (71.5%) sell their groundnut in unshelled form in local and urban markets. Traders are the main buyers according to 61.7% of farmers while processors were mentioned as purchasers by less than 20%. Sales are mostly done by individual farmers while very little is sold through cooperatives. Given that groundnut is a profitable crop adapted to the Sahelian zone, there is need to improve its production, storage, and value addition through processing.
L'étude a été réalisée grâce au soutien financier et matériel du Programme de Productivité Agricole en Afrique de l'Ouest (PPAAO) dans le cadre du projet "Promotion des biopesticides pour la gestion intégrée des insectes ravageurs du niébé en champ au Niger et au Burkina Faso",
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