RésuméLes femmes qui sortent de prison continuent de faire face à des épreuves provenant de leur emprisonnement. Dans cet article, nous abordons les façons dont la prison, et par extension l'État, suivent les femmes à l'extérieur de la prison jusque dans leurs communautés. Tandis que l'État tente d'assurer une réintégration réussie des ex-prisonnières, ses politiques, reflétant un agenda néolibéral de responsabilisation individuelle, entravent possiblement les chances des femmes de réintégrer leurs communautés. Ici, nous explorons les expériences de (ré)intégration des femmes par l'entremise de témoignages d'ex-prisonnières ayant servi de longues sentences, de leur famille et de leurs défenseurs. Le contrôle que ces femmes ont connu en prison résonne dans leur vie après leur mise en liberté: elles ressentent une désagrégation, une marginalisation et un besoin de (re)négocier leur vie. Tandis que les femmes peuvent quitter la prison, le contrôle qu'elles ont subi durant leur incarcération demeure imprégné dans leur esprit et leur corps. L'État continue d'exercer, bref, une autorité sur elles à distance par les séquelles de leur emprisonnement ainsi que par une surveillance continue.
In this article, we examine the ways in which older women's experiences of imprisonment, aging, and health impact their lives. Specifically, we focus on the community reintegration experiences of older women who have served long prison sentences, exploring the lasting effects of imprisonment and aging on their physical and mental health. Two separate Canadian studies of reintegration, consisting of interviews with older reintegrating women, as well as the professionals who assist them in the community, are used to highlight older women's reintegrations. While researchers have argued that older women should face fewer challenges during reintegration and are more likely to succeed in the community than other reintegrating populations, we find that they experience many difficulties and barriers linked to their age, health and gender.
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