In this article, we analyse experiences of loneliness among older people living alone. Current knowledge suggests that loneliness is a significant social issue that can compromise health and wellbeing, and that seniors living alone are at a higher risk of loneliness. Based on a qualitative methodological approach and semi-structured interviews conducted with 43 people aged 65 or over living alone in Montreal (Quebec, Canada), this study sought to understand how they perceive, reflect on and react to loneliness. The results show that these seniors perceive loneliness as a dynamic, and rarely static, experience, which has a very different significance, depending on whether it is chosen or circumstantially imposed. The experience of loneliness recounted by the seniors we met is characterised by its heterogeneity, and involves, to varying degrees, their relationship to themselves (solitude), to others (family (and friends) loneliness and loneliness in love) and/or to the world (existential loneliness and aloneness). Lastly, our analyses highlight how social factors, such as age, gender, marital status, social network and socio-economic conditions, shape the experience of loneliness among seniors. These factors also influence the strategies that seniors develop to prevent or alleviate loneliness, strategies that yield very mixed results.
Alors qu’il est demeuré jusqu’aux années 1980 le propre des milieux professionnels axés sur le relationnel et le soin, on considère aujourd’hui que le burn-out peut toucher l’ensemble des travailleurs, quel que soit le contenu de leur activité productive. Comment rendre compte de l’importance du retentissement que connaît cette pathologie aujourd’hui? L’objectif du présent article est double. À partir de l’étude de trois de ces principaux instruments de mesure — modèle de Maslach et Jackson, modèle de Siegrist et modèle de Karasek —, il s’agira d’abord de mettre en lumière à quel point les facteurs psychosociaux mobilisés par ces modèles pour appréhender le burn-out et en estimer la prévalence, loin de représenter des besoins psychologiques fondamentaux, sont davantage le reflet des injonctions et contraintes qui caractérisent l’expérience du travail contemporain. De même, alors que ces facteurs psychosociaux ne sauraient être du seul ressort de l’individu, l’article cherchera à montrer que les interventions pratiquées auprès des personnes « à risque » ou « en processus » de burn-out s’en tiennent la plupart du temps au seul périmètre de la psychologie et de la responsabilité individuelles.Even though until the 1980s it was considered to be exclusive to professions related to health and relational care, today it is thought that burn-out can impact all workers, no matter their function or productive activity. How do we measure the important repercussions of this pathology today? This article has two main objectives. First, initiating from research of three of the principal models of measurement — Maslach and Jackson’s model, Siegrist’s model and Karasek’s model — it becomes essential to focus upon how the psychosocial factors which are used to determine burn-out and its prevalence, far from representing fundamental psychological needs, are rather the reflection of the injunctions and constraints characterized by the contemporary work experience. Secondly, considering that these psychosocial factors are not the sole province of the individual, the article will attempt to demonstrate that the practical interventions with “at risk” or “within” burn-out subjects are, for the most part, held at the perimeter of the psychology and responsibility of the individual
L’article s’intéresse au développement de « nouvelles » attentes individuelles à l’égard du travail dans la modernité avancée. Loin de se limiter à son rôle instrumental, le travail est de manière croissante investi d’aspirations à la liberté, à la créativité et à l’autonomie. Si ces aspirations sont largement répandues chez les travailleurs indépendants québécois qui font l’objet de notre étude, nos résultats suggèrent que les individus sont inégaux devant la possibilité de les réaliser, en raison d’un important différentiel de ressources socialement construites. La contribution principale de l’article consiste à cerner les raisons d’être de ce différentiel à l’aide du concept d’épreuve, puisé dans l’outillage théorique développé par Boltanski et Thévenot (1991), puis Boltanski et Chiapello (1999) et reformulé par Périlleux (2001). En cas d’échec ou simplement pour éviter d’échouer à l’épreuve de son maintien en activité, le travailleur indépendant semble poussé à réaliser une série d’adaptations qui viennent précisément contredire, ou du moins compromettre, les aspirations précitées. Pour un grand nombre de travailleurs, indépendants ou salariés, la concrétisation de ces attentes semble impossible sans un renouveau de la critique sociale.
De nos jours, les travailleurs affirment ne pas seulement retirer des désagréments, des insatisfactions et de la souffrance des réformes managériales post-tayloriennes, qui exigent une mobilisation de soi accrue dans le procès de production. Il arrive également que le travail soit pour eux le moyen de mettre à profit leurs talents, leur créativité et leurs compétences, bref, de s’accomplir personnellement. À partir de l’analyse de la plainte de deux formes de « pathologie » du travail, le surmenage professionnel et le burn-out, l’article cherche à comprendre de quelle manière l’intensification de la dynamique de mobilisation-rétribution de la subjectivité du travailleur orienterait, parmi d’autres facteurs, l’expérience plus ou moins satisfaisante ou douloureuse que l’individu fait du travail dans la période contemporaine.Workers today say they get more than just inconvenience, dissatisfaction and misery from post-Taylorist managerial reforms, which require them to be more involved in the production process. They say that for them work is also an opportunity to make use of their talents, creativity and skills — in short, they derive personal fulfilment from working. Based on an analysis of complaints about two forms of occupational “pathology” — overwork and burnout — this paper seeks to understand how intensification of the dynamics of worker mobilization-reward of subjectivity might, along with other factors, make the experience of the individual at work in this day and age more or less satisfactory or distressing
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