L'étude des Invertébrés d'une portion du littoral sableux du delta du Rhône a été effectuée en fonction de la dynamique des milieux naturels, les peuplements individualisés étant répartis dans des "étages" regroupant des "biotopes" eux-mêmes subdivisés en "biochores". La forte mobilité des Invertébrés sabulicoles nécessite de prendre en considération, outre les cas de transports passifs, les déplacements actifs liés à la recherche, dans l'espace et dans le temps, de l'expression optimale des conditions de milieu régissant leur distribution : il en résulte, entre peuplements, des fluctuations de frontière et des interpénétrations momentanées. On constate alors que, dans le cas de ce littoral sableux non soumis au rythme des marées, la limite théorique entre les domaines terrestre et marin correspond à la limite entre les étages supralittoral et médiolittoral . Enfin, diverses observations faunistiques confortent l'hypothèse de la présence, sur cette portion du littoral, d'un climat de type semi-aride lié à la longue durée des périodes de sécheresse et à l'importance de l'évaporation.
La détermination des contenus des féces au microscope photonique à contraste de phases, par comparaison à une épidermothèque de référence, a permis aux auteurs de préciser, pour les imagos d'Omocestus ventralis, dans la région de Montpellier (Hérault ), le régime alimentaire (graminivore ), les espèces végétales consommées pendant la période d'étude (12 sur 15 disponibles dans le biotope ) et la chronoséquence des préférences alimentaires de cet acridien.
La reconnaissance des fragments d’épidermes contenus dans les egesta des Omocestus a été facilitée par la réalisation d'une clé de détermination des espèces végétales établie à partir des épidermes .
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