Abstract:Rooted in the long tradition of Raman spectroscopy of cultural heritage materials, in this work we provide a personal perspective on recent applications and new frontiers in sampling modalities, data processing, and instrumentation.
La plaine de Trets, en limite orientale des Bouches-du-Rhône, recèle un grand nombre de sites néolithiques. Dans les années 1870, après un labour, celui de la Bastidonne livra un très abondant mobilier archéologique ainsi que quinze fragments de stèles décorées. L’ensemble des vestiges était mêlé à de possibles restes de crémations mais il règne depuis toujours une grande confusion quant à la position exacte des fragments de stèles au moment de la découverte. D’autres plus petits fragments ont été récoltés par la suite. Bien qu’elles constituent le plus riche regroupement connu dans le Sud-Est de la France, les stèles néolithiques de la Bastidonne n’ont que rarement fait l’objet de descriptions systématiques dans leur contexte. Réalisées dans un calcaire local, elles étaient de forme trapézoïdale ou triangulaire et ne mesuraient pas plus de quelques dizaines de centimètres de haut. Les fragments affichent un décor géométrique gravé et sculpté. La représentation schématique du visage se limite dans la plupart des cas à une plage creuse et lisse, subrectangulaire. En outre, d’importantes traces de pigment rouge ont été décelées dès la fin du XIXe siècle. Celles-ci ne présentent pas d’organisation particulière et l’ensemble de la face décorée de même que les chants devaient être ainsi badigeonnés. Les récentes analyses ont montré qu’il s’agit de cinabre. Le mobilier lithique récolté à la Bastidonne ainsi qu’à Sainte-Catherine – une station située à moins d’un kilomètre et qui a pu appartenir au même ensemble – doit être attribué à une étape récente du Néolithique moyen. Si l’on ajoute à cela les dates radiocarbones d’une nouvelle découverte dans les Alpes-de-Haute-Provence, les stèles de la Bastidonne, comme l’ensemble des quelques cinquante stèles ou fragments de stèles du sous-groupe provençal à chevrons, apparaissent comme l’une des plus anciennes manifestations d’art statuaire anthropomorphe de Méditerranée occidentale, entre 3900 et 3600 av. J.-C. environ.
Very diverse lapidary artwork, both in style and raw materials, is one of the recognized specialty of Amerindian crafting during the Saladoid period in the Antilles area, and is supposed to be less numerous and diverse in the following periods. These gemstones are very often referred to as exotic since they are not coming from the island where they have been discovered by archaeological excavations. Our recent work updates the previous data by studying newly excavated sites as well as refining outdated mineral characterizations. Exhaustive results for the French islands, combined to a literature-based database, allowed for the creation of an improved and renewed vision of the distribution of these numerous artifacts. Such an important database finally allow us to study the patterns in the lapidary production of the Ceramic Age in the Caribbean, both in terms of chronology and typology. This study lays the foundation for further work in the region, and present online tools developed with the aim of creating new collaborations on this subject.
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