The contribution of fish farming is relatively low in the national consumption of fish products. Yet the country has a significant socio-natural potential, which well valued can reduce fish imports and enhance food security. This study, based on a survey conducted in the two main areas of extensive fish farming (Central West and Southwest), was to analyze the technical and socioeconomic determinants of family fish farming to support the dynamic development of this activity. The results showed that 98% of fish farmers are men of 51 to 60 years old. Most of them are illiterate practicing agriculture as their main activity. Farming infrastructure are usually composed of dams ponds (90%) of 0.25-1.5 ha, and ponds of 0.1 ha. Water was provided either by river (95%) or groundwater (5%). On average most farms are of mall size (3 ha) and were acquired by purchasing lands. Fish farmers mainly practiced mixed farming of Tilapia (Oreochromis niloticus) and Heterotis (Heterotis niloticus). In 60% of the cases, fish farming is associated with rice cultivation practiced in the shallows. Fish were mainly fed with rice bran. An 390 important number of farmers (72%) practiced sexing of in order to improve their yields. Furthermore, 60% of them have a lower production to 6 tons per year, and fish were old between 1500 and 2000 CFA (1 FCFA=0,0014 euros) per kg leading to an average annual income of less than 5 million CFA francs. RésuméLa contribution de la pisciculture en Côte d'Ivoire est relativement faible dans la consommation nationale de poisson. Pourtant, le pays possède un potentiel socio-naturel important, qui bien valorisé peut contribuer à réduire les importations de poisson et renforcer la sécurité alimentaire. Cette étude, basée sur une enquête dans les deux principales zones de pisciculture, avait pour objectif d'obtenir des données de base afin d'appuyer la dynamique de développement et de participer à la levée des principales contraintes. Les résultats montrent qu'à 98%, les pisciculteurs sont des hommes de 51 à 60 ans qui sont à 52% des analphabètes. L'agriculture constitue, dans 62% de cas leur activité principale. Les infrastructures sont constituées à 90% barrage-étangs de superficie moyenne 0,25-1,5 ha et d'étangs de 0,1 ha alimentés à 95% par de l'eau de rivière ou par la nappe phréatique (5%). Les exploitations souvent de petite taille (3 ha), ont été acquises dans 53%-76% de cas par achat. La polyculture est la plus pratiquée (97%) avec dans 90% de cas, le couple Tilapia (Oreochromis niloticus)/Hétérotis (Heterotis niloticus). Le son de riz constitue dans 72%de cas, l'aliment distribué aux poissons. Le sexage dans le but d'améliorer leurs rendements des étangs piscicoles est pratiqué par 72% des pisciculteurs qui associent dans 60% de cas, la riziculture à la pisciculture. Par ailleurs, 60% des pisciculteurs ont une production inférieure à 6 tonnes/an et vendent cette production entre 1500 et 2000 FCFA/kg, ce qui donne un revenu annuel moyen inférieur à 5 millions de francs CFA.

Key-words: omnivorous fish, natural food, nutritive value, climate, Batamani Pond, MaliThe chemical composition of the stomach contents and the digestibility of organic matter, proteins and energy of three planktivorous fish species (Oreochromis niloticus, Sarotherodon galilaeus and Citharinus citharus) were studied in Batamani Pond (Mali, West Africa) during the dry and wet seasons. The diet contents of O. niloticus and S. galilaeus presented high levels of organic matter and proteins during the wet season (ashfree dry weight (AFDW): 753 mg·g −1 dw and 703 mg·g −1 dw, protein contents: 479 mg·g −1 AFDW and 449 mg·g −1 AFDW, respectively). In the dry season, the chemical composition of the food was characterized by high proportions of inorganic material (73% and 68% for O. niloticus and S. galilaeus, respectively). The chemical composition of the food of C. citharus was characterized by low seasonal variation. The levels of AFDW (396-461 mg·g −1 dw) and proteins (65-86 mg·g −1 AFDW) in its diet were generally low, reflecting a high proportion of mineral content. During the wet season, the digestibility of AFDW (52% and 58%), total amino acids (68% and 76%) and energy (63% and 56%) increased significantly for O. niloticus and S. galilaeus, respectively. Nutrient and energy digestibility for C. citharus showed no significant seasonal variations (AFDW: 36-45%; total amino acids: 57-64%; energy: 31-39%). The marked seasonal character of the pond, in terms of both hydrology and trophic conditions, had a low impact on the availability and quality of nutritive resources for the two tilapia species O. niloticus and S. galilaeus, while C. citharus appears to have the capacity to adapt its regime to the available food quality, whatever the season.

Le contexte combinant saturation foncière sur fond de marchandisation imparfaite de la terre, prise de valeur des bas-fonds et regain d’engouement pour la pisciculture familiale au Centre-Ouest (C.-O.) et au Sud-Ouest (S.-O.) de la Côte d’Ivoire complexifie le mécanisme acquisitif et conservatoire de droits portant sur le foncier piscicole. La présente étude s’est effectuée auprès de 213 pisciculteurs dont 142 au C.-O. et 71 au S.-O. ainsi que 34 acteurs fonciers non pisciculteurs en se proposant de décrire les modes d’accès au foncier piscicole dans ces deux régions. Il en résulte que, dans des proportions variables, divers modes sont adoptés pour l’accès au foncier piscicole. Ce sont le don, l’achat, l’héritage et le faire-valoir indirect (FVI) au travers desquels les pisciculteurs se garantissent des droits d’exploitation pérennes sur leurs sites de production.

RÉSUMÉLa composition chimique des sources alimentaires (périphyton, matières en suspension et sédiment) et celle des contenus stomacaux d'Oreochromis niloticus en élevage extensif dans deux barrages situés en zone rurale (Gueyo, Sud-Ouest de la Côte d'Ivoire) ont été déterminées afin d'apprécier la qualité de la nourriture naturelle ingérée par ces poissons.Les proportions des différents constituants chimiques mesurés dans ces trois sources alimentaires laissent apparaître la part importante que représentent les matières organiques hydrolysables dans le périphyton (65 et 67 % aux barrages 1 et 2, respectivement), alors que les matières minérales constituent plus de la moitié du poids sec total des matières en suspension (59 et 63 %) et de la ressource sédimentaire (76 et 63 %). Sur les deux sites, les fibres représentent moins de 15 % de ces trois ressources. Les teneurs en protéines (19 %) et le ratio Protéines/Énergie (17 mg.kJ -1 ) observés dans la ressource périphytique sont respectivement 2 et 3 fois supérieurs aux valeurs mesurées dans les deux autres ressources.L'analyse biochimique des contenus stomacaux montre que les protéines sont présentes en très faibles proportions dans la nourriture ingérée par O. niloticus (7 et 11 % dans les deux barrages). Par contre, les proportions en fibres (12 et 16 %) et lipides (11 et 8 %) de même que les ratios Protéines/Énergie (6 et 12 mg.kJ -1 ) caractérisant l'alimentation semblent répondre aux exigences de croissance chez cette espèce de tilapia. Les poids moyens des poissons en fin de cycle d'élevage traduisent la capacité d'O. niloticus à présenter une croissance correcte à partir d'une alimentation pauvre en matières azotées pourvu qu'une faible densité soit appliquée dans les sites d'élevage. Mots-clés :Oreochromis niloticus, barrages piscicoles, alimentation naturelle, qualité nutritive. NUTRITIVE VALUE OF NATURAL FOOD OF TILAPIA OREOCHROMIS NILOTICUS IN EXTENSIVE AQUACULTURE RESERVOIRS (IVORY COAST) ABSTRACTThe chemical composition of natural food sources (periphyton, suspended solids and sediment) and gut content of Oreochromis niloticus in two extensive aquaculture reservoirs from a rural area (Gueyo, southwest of Ivory Coast) were determined in order to assess the quality of the natural food ingested.The percentage of the chemical components in the three food sources in the two sites show an important part of hydrolysable organic matter in the periphyton (65 and 67%), even though the mineral matter represents more than half of the total dry weight of suspended solids (59 and 63%) and sediment (76 and 63%). In the two sites, fibers represent less than 15% of these three resources. Protein contents (19%) and Proteins/ Energy ratio (17 mg.kJ -1 ) in periphyton are respectively 2 and 3 times above the values measured for the two other resources.The biochemical analysis of the gut contents shows that proteins are in low percentage in the food ingested by O. niloticus (7 and 11% in the two sites). On the other hand, the percentages of fibers (12 and 16%) and lip...

La reproduction artificielle des poissons en captivité nécessite la connaissance de leur dimorphisme sexuel. La détermination du dimorphisme sexuel de la Sériole Guinéenne, Seriola carpenteri est difficile à travers l'examen de l'orifice urogénital. Cette étude a pour but de déterminer le dimorphisme sexuel et les caractéristiques biométriques chez Seriola carpenteri (Mather, 1971) échantillonnée dans la Zone Économique Exclusive (ZEE) ivoirienne, dans le Golfe de guinée. Ainsi, un échantillonnage de 360 spécimens de Seriola carpenteri (Mather, 1971) encore appelé Sériole guinéenne a été effectué en raison de 30 individus par mois pendant la période allant d’août 2017 à juillet 2018. Le poids et la longueur standard des spécimens variaient respectivement de 300,2 g à 935 g et de 22,8 cm à 36,2 cm. L’étude biométrique basée sur les caractères morphométriques et méristiques n’a enregistré de difference significative et ont révélé une allométrie minorante de la relation taille-poids et une isométrie de relation pour l’essentiel des paramètres linéaires par rapport à la longueur standard (LS). Par ailleurs, les relations morphométriques chez la sériole guinéenne ont montré que la vitesse de croissance de la longueur standard est plus rapide que la vitesse de la croissance des paramètres linéaires. Cette étude a montré qu’il n’existe aucun dimorphisme sexuel chez la sériole guinéenne dans la ZEE ivoirienne.Mots clés : Dimorphisme sexuel, Biométrie, Seriola carpenteri, ZEE, Côte d’Ivoire.