Introduction La Covid-19 est un problème de santé publique dans le monde. C’est une affection qui présente encore des zones d’ombre. Il n’existe à ce jour aucun traitement curatif d’où les nombreuses recherches. La vitamine D, hormone immunomodulatrice, semble avoir un effet anti-inflammatoire dans les infections respiratoires et la Covid-19 [1] , [2] . La présente étude a pour objectif d’évaluer l’impact de la vitamine D sur l’infection à Covid-19. Méthodes Nous avons réalisé une étude prospective, descriptive et analytique qui s’est déroulée dans le service de pneumologie du centre hospitalier de Chauny (France) du 1 er février au 30 avril 2021. Nous avons inclus tous les patients hospitalisés pour infection à Covid-19 durant cette période et chez qui le dosage de la vitamine D avait été réalisé. Résultats Nous avons inclus 49 patients sur un ensemble de 87 patients admis pendant la période soit 56,32 % de cas. Le sex-ratio était de 1,3. L’âge moyen était de 75 ± 14 ans. Les antécédents étaient l’hypertension artérielle 53,06 % (26/49), le diabète 26,53 % (13/49) et la BPCO 10,2 % (5/49). Les symptômes fréquemment retrouvés sont la dyspnée et la fièvre dans respectivement 75,51 % (37/49) et 44,9 % (22/49) des cas. Le surpoids était retrouvé dans 32,65 % (16/49) suivie de l’obésité 26,53 % (13/49). Le diagnostic de l’infection à Covid-19 était fait par le test antigénique 57,7 % (15/26), la RT- PCR 90,9 % (30/33) et le scanner thoracique 97,7 % (42/43). L’insuffisance en vitamine D était retrouvée dans 67,34 % des cas (33/49). L’évolution était favorable dans 85,7 % des cas. Nous avons noté 7 décès dont 5 chez des patients avec insuffisance de vitamine D. L’existence d’une insuffisance en vitamine D n’était pas statistiquement liée au sexe, à l’âge, à la durée de séjour, à l’existence d’une comorbidité, à la positivité des tests et à l’évolution de la maladie. Conclusion La supplémentation en vitamine D permet de prévenir les infections respiratoires aiguës en modulant la réponse inflammatoire. Il apparaît nécessaire d’approfondir les recherches concernant son impact sur la Covid-19.
Introduction La corona virus disease 19 (COVID-19) sévit dans le monde depuis décembre 2019. Ses principaux facteurs de risque sont : un âge avancé, les maladies pulmonaires et rénales chroniques, le diabète, l’hypertension artérielle, l’obésité et les néoplasies [1] , [2] . Ce travail a pour but de décrire les aspects cliniques, paracliniques, thérapeutiques, évolutifs des patients hospitalisés pour COVID-19 dans le service de pneumologie du centre hospitalier (CH) Chauny et les facteurs associés à leur durée d’hospitalisation. Méthodes Il s’agit d’une étude prospective, descriptive et analytique qui s’est déroulée dans le service de pneumologie du CH Chauny du 1 er février au 30 avril 2021. Tous les patients admis pour infection à COVID-19 diagnostiquée soit par le test antigénique, soit RT-PCR ou par un scanner thoracique ont été inclus. Résultats Au total, 87 patients soit 63,9 % de l’ensemble des admissions dans le service durant la période d’étude ont été inclus. Il y avait une prédominance masculine avec un sex-ratio de 1,2. L’âge moyen était de 71,8 ± 15 ans avec des extrêmes de 32 et 97 ans. Les principaux antécédents médicaux étaient l’hypertension artérielle 60 % (52/87), le diabète 29 % (25/87) et la BPCO 15 % (13/87). Les patients admis en USIR représentaient 17 % des cas (15/87). La rentabilité diagnostique était de 96 % (73/76) pour le scanner thoracique, 93 % (54/58) pour le RT-PCR et 71 % (32/45) pour le test antigénique. L’oxygénothérapie a été administrée à 72 patients (82,8 %) et dans 8 cas, l’oxygène a été délivré par le système d’Optiflow. L’évolution a été favorable dans 80,5 % (70/87) des cas et défavorable dans 19,5 % (17/87). Il a été noté 13 décès (14,9 %) dont 11 dans les 15 premiers jours suivants l’hospitalisation et 4 patients (4,6 %) ont été transférés en réanimation. En analyse multivariée, un âge supérieur ou égal à 65 ans était associée à une durée d’hospitalisation plus longue ( p = 0,0003) et une saturation pulsée en oxygène haute à une plus courte durée d’hospitalisation ( p = 0,002). Conclusion Les facteurs associés à la durée d’hospitalisation des patients atteints de la pneumopathie à COVID-19 sont à prendre en compte afin d’optimiser leur prise en charge.
BACKGROUND: Tuberculosis (TB) represents the leading cause of death among people living with HIV (PLHIV). Several studies have proven the effectiveness of isoniazid-preventive treatment (IPT) in reducing the incidence and mortality of TB. The study aims to identify the factors associated with noncompletion of the treatment during the pilot phase of IPT implementation. METHODS: This was a retrospective cohort study using data routinely collected in ten PLHIV care centers in Lomé, Togo, conducted between June 1, 2019, and March 31, 2020. All confirmed PLHIV newly enrolled in care who gave consent were included. IPT tolerance and signs of TB were checked at each appointment. To identify the factors associated with noncompletion of treatment, a logistic regression model was developed. RESULTS: Sixty-five percent of the 301 patients were female. The mean age was 39.8 ± 13.2 years. Respectively, 43.8% and 41.9% of the patients were at clinical stages 1 and 2. The mean completion rate was 42.9% with extremes depending on the center ranging from 9.5% to 90.0%. The main causes of noncompletion were isoniazid stockouts (45.9%), lost to follow-up (37.8%), and noncompliance (12.8%). Multivariate analysis identified stockouts, public type of center, and poor general condition at the inclusion as risk factors for noncompletion. CONCLUSIONS: Good results obtained by some centers prove that the implementation of the intervention is indeed possible, as long as good management of drug stocks and better follow-up of patients are ensured.
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