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From previous studies, the biological nature of the so‐called biotypes of N. lugens is obscure. Experiments on biotypes 1, 2 and 3 from the Philippines demonstrated that they lacked significant breeding barriers. Inbred biotype cultures showed considerable variation and overlap between each other in virulence. A field population from the Philippines was similarly variable and included individuals which could be attributed to different biotypes. It is concluded that the use of the term biotype in this species is biologically misleading and undesirable. RÉSUMÉ LES “BIOTYPES” DE NILAPARVATA LUGENS (STÀL) La nature biologique de ce qui a été appelé des biotypes de Nilaparvata lugens, paraît obscure si l'on se réfère aux études antérieures. Des expériences sur les biotypes 1, 2 et 3 des Philippines révèlent qu'ils ne présentent pas de barrières sexuelles significatives. Les élevages consanguins de biotypes présentent une variabilité considérable, et les virulances des biotypes se chevauchent les unes les autres. De même une population récoltée dans les çhamps aux Philippines était hétérogène et comprenait des individus qui auraient pu être rattachés à différents biotypes. On peut en conclure que le terme de biotype est, pour cette espèce, inapproprié et indésirable.

Variation in courtship signals and hybridization between geographically definable populations of the rice Brown planthopper, Nilaparvata lugens (Stal)Populations of Nzlaparvata lugens from 18 geographically defined and widely distributed regions in Asia and Australasia were maintained in the laboratory on growing rice plants. Crosses between some of these showed varying degrees of success in hybridization. Those between insects from Australia and the Solomon Islands had the lowest success rates, but in successful individual crosses there was little evidence of hybrid inviability. Behavioural barriers in the form of substrate transmitted courtship signals appeared to be primarily responsible for low success in hybridization. Pulse repetition frequenries of male calls were distinctive for different populations: those from Australia and the Solomon Islands showed the greatest difference. Divergence in mate recognition signals (pre-mating ethological isolating mechanisms) has apparently evolved in advance of general genetic incompatibilities (post-mating isolating mechanisms) in this species.

Biotype 1, 2 and 3 populations from the Philippines were selected for 11 generations on 3 standard rice cultivars, TN1 (no gene for resistance). Mudgo (Bph 1). and ASD7 (bph 2). Percentage survival, weight of newly emerged ♀ ♀ and time taken for 50°C of survivors to become adults were scored for each line at each generation and combined into a single index. Virulence was assessed before and after 10 generations of selection by measuring weight change and weight of honeydew produced by ♀ ♀ in 24 hr. Performance and virulence of all lines changed markedly towards the normal “biotype” on each variety. Thus biotypes were labile and effectively converted one to another. A population from Australia first responded to TN1 as resistant. After selection it resembled Philippine biotype 1 in virulence to TN1. It is concluded that individual N. lugens are variable in feeding performance and populations are capable of rapid response to selection. The use of the term biotype is therefore misleading. RÉSUMÉ Virulence de populations de Nilaparvata lugens sur des cultivars de riz et évolution de ce caractère au cours de sélections Les caractéristiques de la virulence des populations, appelées “biotypes” 1, 2 et 3 de N. lugens des Philippines, ont été précisées sur des variétés de riz contenant respectivement, aucun gěne de résistance (TN1), Bph 1 (Mudgo) et bph 2 (ASD7). Ces populations ont été sélectionnées pendant 11 générations sur chacune de ces variétés et comme témoins sur des variétés hǒtes normales. Pour chaque génération, les performances de chaque lignée ont été précisées par te taux de survie, le poids des adultes à l‘émergence et le temps nécessaire à l'obtention de 50% d'adultes. Ces critères ont été combinés pour fournir un indice de performance. La virulence des lignées sur les 3 variétés standard a été examinée après 10 générations, en mesurant le poids de miellat produit et le changement de poids de femelles en 24 h. Dans toutes les expériences, les performances et la virulence de chaque lignée ont évolué nettement vers celles du “biotype” de chaque variété de riz. Il est ainsi possible de transformer un biotype en un autre. Quand elles ont été sélectionnées sur une variété différente et testées à nouveau sur leur hǒte habituel, la plupart des populations n'ont montré qu'une faible diminution de leur virulence originelle. Ceci est la preuve de la complexité des caractéristiques des biotypes. Une population allopatrique de Queensland (Australie) a d'abord réagi à TN1 (considéré généralement comme intégralement sensible) comme à une variété résistante. Après 11 générations de sélection, elle a ressemblé au biotype 1 Philippin par ses performances et sa virulence sur TN1. On peut en conclure que les individus de N. lugens ont des performances alimentaires très hétérogènes. La variabilité est importante et les populations peuvent répondre rapidement à une sélection pour les caractères de virulence. Ainsi le terme de biotype dans un sens étroit peut conduire à des malentendus sur la natur...