Madagascar's health system is highly dependent on donor funding, especially from the United States (US), and relies on a few nongovernmental organisations (NGOs) to provide contraceptive services in remote areas of the country. The Trump administration reinstated and expanded the Global Gag Rule (GGR) in 2017; this policy requires non-US NGOs receiving US global health funding to certify that neither they nor their sub-grantees will provide, counsel or refer for abortion as a method of family planning. Evidence of the impact of the GGR in a country with restrictive abortion laws, like Madagascar-which has no explicit exception to save the woman's life, is limited. Researchers conducted semistructured interviews with 259 representatives of the Ministry of Health and NGOs, public and private health providers, community health workers and contraceptive clients in Antananarivo and eight districts between May 2019 and March 2020. Interviews highlighted the impact of the GGR on NGOs that did not certify the policy and lost their US funding. This reduction in funding led to fewer contraceptive service delivery points, including mobile outreach services, a critical component of care in rural areas. Public and private health providers reported increased contraceptive stockouts and fees charged to clients. Although the GGR is ostensibly about abortion, it has reduced access to contraception for the Malagasy population. This is one of few studies to directly document the impact on women who themselves described their increased difficulties obtaining contraception ultimately resulting in discontinuation of contraceptive use, unintended pregnancies and unsafe abortions.
Since 1984, Republican administrations in the US have enacted the global gag rule (GGR), which prohibits non-US-based non-governmental organisations (NGOs) from providing, referring for, or counselling on abortion as a method of family planning, or advocating for the liberalisation of abortion laws, as a condition for receiving certain categories of US Global Health Assistance. Versions of the GGR implemented before 2017 applied to US Family Planning Assistance only, but the Trump administration expanded the policy’s reach by applying it to nearly all types of Global Health Assistance. Documentation of the policy’s harms in the peer-reviewed and grey literature has grown considerably in recent years, however few cross-country analyses exist. This paper presents a qualitative analysis of the GGR’s impacts across three countries with distinct abortion laws: Kenya, Madagascar and Nepal. We conducted 479 in-depth qualitative interviews between August 2018 and March 2020. Participants included representatives of Ministries of Health and NGOs that did and did not certify the GGR, providers of sexual and reproductive health (SRH) services at public and private facilities, community health workers, and contraceptive clients. We observed greater breakdown of NGO coordination and chilling effects in countries where abortion is legal and there is a sizeable community of non-US-based NGOs working on SRH. However, we found that the GGR fractured SRH service delivery in all countries, irrespective of the legal status of abortion. Contraceptive service availability, accessibility and training for providers were particularly damaged. Further, this analysis makes clear that the GGR has substantial and deleterious effects on public sector infrastructure for SRH in addition to NGOs.
Introduction la malnutrition par insuffisance d´apport alimentaire reste un défi majeur des pays à faible et moyen revenu. La présente étude vise à identifier les constructions socioculturelles qui interviennent dans les présentations de la malnutrition. Méthodes une étude qualitative a été réalisée dans la région Amoron´i Mania, Madagascar. Les participants sont constitués par les femmes enceintes, les mères et pères de famille, les grand-mères ainsi que les acteurs de la santé comme les matrones, les agents communautaires et les agents de santé. Au total, 24 entretiens individuels semi-directifs et 6 focus groups ont été réalisés pour collecter les données. L´analyse thématique a été utilisée. Résultats la malnutrition renvoie à une idée de manque d´aliments et de sous-alimentation. Elle tourne autour de la consommation quantitative du riz, des faits socioculturels et des problèmes de ressources financières. Les groupes vulnérables étaient principalement les enfants et les femmes enceintes. La perception de la malnutrition avec ses signes était grave, mais c´est une situation à laquelle la population a fini par s´adapter. Ainsi, des moyens ont été mis en œuvre par les familles pour lutter contre la malnutrition. Conclusion le contexte socioculturel module les connaissances et la perception sur les causes, les manifestations et le caractère vulnérable ou non d´un individu ainsi que sur la gravité de la malnutrition.
Introduction : Madagascar a adopté des stratégies de lutte contre la malnutrition maternelle depuis plusieurs années, mais l’évaluation de leur mise en œuvre n’est pas effective. But de l’étude : La présente étude vise à décrire l’appréciation par les bénéficiaires des interventions visant à lutter contre la malnutrition maternelle et à identifier leurs attentes. Méthode : Une étude qualitative a été menée dans la région d’Amoron’i Mania à Madagascar. La population d’étude était constituée par des mères d’enfants âgés de moins de 5 ans, des femmes enceintes ainsi que d’autres membres de la famille et de la communauté (pères de famille, grand-mères, matrones et agents communautaires). Six focus groups et 16 entretiens individuels ont été réalisés pour collecter les données dont le traitement a été réalisé en utilisant la méthode d’analyse thématique. Résultats : L’aide alimentaire, l’amélioration de la production de l’agriculture et de l’élevage et l’éducation nutritionnelle opérées par les ONG constituent les interventions les plus connues. Les centres de santé n’ont pas été cités comme intervenant et leurs interventions ont été méconnues. L’efficacité de l’intervention était jugée généralement sur les avantages perçus par les bénéficiaires. Les intervenants qui œuvraient par projet ont été estimés non pérennes. Deux principaux problèmes ont été évoqués, l’insuffisance de la production agricole entraînant l’inaccessibilité des ingrédients qu’exigent l’éducation nutritionnelle et la faible couverture des interventions. L’amélioration de la production agricole constitue la principale suggestion évoquée pour lutter contre la malnutrition maternelle. Conclusions : Les bénéficiaires ont estimé que les interventions existantes dans la région étaient insuffisantes pour résoudre le problème de malnutrition chez les mères.
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