This paper analyses microcredit demand and use to draw lessons how households appropriate microcredit services. It introduces qualitative analysis to a randomized study. Findings suggest that microcredit demand and use is shaped not only by agro-ecological conditions, but by two major pratially interrelated factors: debt-related norms articulated with the perception of the sanction in case of repayment default, and the "social life" of microcredit, namely, how social actors, credit officers and local leaders, engage with microcredit. On a conceptual perspective we argue that microcredit "markets" do not result from supply confronting demand, but instead, are historical, political and social constructs.
This article aimed to deepen understandings of poor household borrowing practices by drawing on a case study from rural Southern India. It combines descriptive statistics and qualitative analysis to show that households juggle with a wide range of borrowing sources and that each serves very specific purposes. From a theoretical perspective, we suggest that the neoclassical cost/benefit framework often used to analyse debt decisions should be enlarged to include social criteria in line with recent insights from economic anthropology and political economy. From a policy perspective, we argue that all things being equal, local financial arrangements might have important comparative advantages over traditional microfinance products.
L’analyse des conditions favorables au développement de la traction animale et celle des stratégies des agriculteurs permet de caractériser les différents types d’agriculteurs qui adoptent et développent cette technique. Trois grandes catégories apparaissent : (i) les jeunes agriculteurs entreprenants qui cherchent à développer des cultures de rente et compensent leur manque de main d’oeuvre par l’utilisation de la traction bovine ; l’équilibre de l’exploitation reste précaire et le maintien de la culture attelée est conditionné par la propriété d’un capital minimum sous forme de troupeau qui permet de faire face aux années déficitaires et évite de décapitaliser ; (ii) les exploitants confirmés qui ont une maîtrise technique et savent équilibrer leur gestion ; la traction animale leur permet d’être moins soumis aux aléas climatiques et économiques, et de capitaliser sous forme de terre ou d’animaux ; et (iii) les gros exploitants qui possèdent plusieurs attelages et en louent une partie ; ils possèdent un capital terre et bétail accumulé progressivement, en partie grâce à l’utilisation de la culture attelée. Les Etats et les projets dits de développement permettaient à une large palette d’agriculteurs d’avoir accès à la traction animale. Le désengagement des Etats et la disparition des projets a freiné le développement de la traction animale, et ceci même dans les zones où se sont maintenus à la fois des cultures commerciales, une structure financière de crédit et un environnement de services favorable (marché du bétail, forgerons). Les exploitants en mesure de s’équiper et de conserver la traction animale sont aussi ceux qui réussissent à se créer un capital sous forme de bétail ou de terre. A l’heure de l’après-désengagement, la poursuite du développement de cette technique sera conditionnée par l’émergence d’un nouvel environnement de services permettant l’accompagnement de ceux qui veulent l’utiliser.
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