Assistive technologies (AT) became pervasive and virtually present in all our life domains. They can be either an enabler or an obstacle leading to social exclusion. The Fondation Médéric Alzheimer gathered international experts of dementia care, with backgrounds in biomedical, human and social sciences, to analyse how AT can address the capabilities of people with dementia, on the basis of their needs. Discussion covered the unmet needs of people with dementia, the domains of daily life activities where AT can provide help to people with dementia, the enabling and empowering impact of technology to improve their safety and wellbeing, barriers and limits of use, technology assessment, ethical and legal issues. The capability approach (possible freedom) appears particularly relevant in person-centered dementia care and technology development. The focus is not on the solution, rather on what the person can do with it: seeing dementia as disability, with technology as an enabler to promote capabilities of the person, provides a useful framework for both research and practice. This article summarizes how these concepts took momentum in professional practice and public policies in the past fifteen years (2000)(2001)(2002)(2003)(2004)(2005)(2006)(2007)(2008)(2009)(2010)(2011)(2012)(2013)(2014)(2015), discusses current issues in the design, development and economic model of AT for people with dementia, and covers how these technologies are being used and assessed.
Le secteur gérontologique est soumis, comme tout le secteur social et médico-social, à un fragile équilibre entre un souci de protection du public aidé et une préservation de son autonomie et de sa liberté. La crise sanitaire liée à la Covid-19 a drastiquement renforcé la logique de protection, mimant en cela les mesures en vigueur dans le secteur sanitaire. Si les personnes âgées ont échappé à des mesures de confinement les visant spécifiquement, les établissements et services gérontologiques ont été destinataires de multiples injonctions et protocoles de la part des autorités publiques. Cette situation a mis en évidence les fragilités structurelles d’un secteur qui ne dispose guère des moyens de faire valoir ses spécificités, tant le care est jugé secondaire par rapport au cure . Ceci ne doit cependant pas occulter le potentiel d’innovation et de solidarité existant localement.
Résumé Comment accompagner les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et accompagner leurs proches ? Comment les aider à dépasser les déficits liés à la maladie, sans pour autant les mettre en difficulté ? Comment l’institution, ou le service, peut-il répondre aux exigences d’un tel accompagnement ? Comment tenir compte de la singularité de chacun pour qu’il ne soit pas réduit à sa pathologie ? Tels sont quelques-uns des enjeux auxquels sont confrontés les professionnels dès lors qu’ils ont le souci de rendre à la personne malade toute sa place et de l’aider à vivre pleinement jusqu’au terme de sa vie. Respecter l’autonomie de la personne, l’aider à conserver sa dignité, lui permettre d’exprimer ses choix tout en tenant compte des contraintes liées à la maladie signifie que les aidants et les institutions déploient des qualités de créativité, fassent preuve de souplesse et de capacité à « lâcher prise ». « S’il ne reconnaît plus grand monde, il se rend compte de tout [...] il observe tout cela clairement, sujet de sa chute en même temps que spectateur attentif, enterré vivant dans un corps qui ne répond plus à son intelligence, regardant un étranger vivre en lui 1 . »
scite is a Brooklyn-based organization that helps researchers better discover and understand research articles through Smart Citations–citations that display the context of the citation and describe whether the article provides supporting or contrasting evidence. scite is used by students and researchers from around the world and is funded in part by the National Science Foundation and the National Institute on Drug Abuse of the National Institutes of Health.