Au travers de trois exemples de pathologies transmissibles par des animaux « familiers » dans la Métropole du Grand Paris (MGP), nous interrogeons une certaine forme de relation entre les humains et les animaux sur des territoires qu’ils peuvent être amenés à cofréquenter. Souhaitant analyser cette cofréquentation à l’échelle de la MGP, c’est avec une approche globale, celle des bases de données géographiques, qu’il nous faut étudier ces relations. Ces espaces sont renseignés dans un grand nombre de bases de données spatialisées. Il est, de ce fait, intéressant d’évaluer leur capacité, au moins en consultant leurs métadonnées, à rendre compte de la dimension spatiale et temporelle des lieux de cohabitation et de contamination potentielle entre l’humain et l’animal. Les bases de données les plus connues sont évaluées sous leur dimension sémantique (les lieux de rencontre sont-ils présents dans la nomenclature ?), spatiale (les lieux de rencontre ne sont-ils pas trop petits pour être renseignés ?) et temporelle (la répétitivité des mises à jour est-elle suffisante ?) ainsi que des possibles effets barrière. Une seule satisfait actuellement à ces trois critères : le Mode d’occupation du sol (MOS) de la région Île-de-France. L’effet « barrière zoonotique » est, avec la résolution spatiale, l’aptitude la mieux partagée, alors que la résolution temporelle est, avec la résolution sémantique, l’aptitude la moins bien partagée.
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