We investigated the validity of self-reporting of genital symptoms amongst rural women attending primary health care clinics in rural KwaZulu-Natal. Random samples of 226 women were interviewed to measure self-reporting (unprompted), prompted and pelvic examination findings of genital symptoms. Against the presence of any STI self-reporting (unprompted) of symptoms had a sensitivity of 46.1%, specificity of 64.7%, positive predictive value (PPV) of 80.0% and negative predictive value (NPV) of 28.0% compared to prompted symptoms which had a sensitivity of 78.5%, specificity of 52.9%, PPV of 80.4% and NPV of 50.0%. The agreement between self-reporting (unprompted) and prompted symptoms was 0.54 (Kappa statistic). Our results suggest that in rural areas, by prompting women with a simple set of questions, the identification and treatment of STIs in this population would be enhanced, leading to better reproductive health outcomes including reduction of risk of infection with HIV.
RÉSUMÉInterrogation directe des symptômes génitaux: Accroissement des opportunités pour l'identification et le traitement des infections sexuellement transmissibles dans le cadre des services médicaux primaires. Nous avons étudié la validité de signaler soi-même les symptômes génitaux parmi les femmes rurales qui fréquentaient les cliniques des services médicaux primaires dans KwaZulu-Natal rural. Les échantillons aléatoires de 226 femmes ont été interviewés afin de mésurer l'auto-signalisation (non poussés), la signalisation poussés et les résultats des examens de symptômes génitaux. Par rapport à la présence des IST, la signalisation de soi-mème (non-poussée) des symptômes avait une sensitivité de 46,1%, une spécificité de 64,7% une valeur prévisionnelle positive (VPP) de 80,0% et une valeur prévisionnelle négative (VPN) de 28,0% comparée aux symptômes poussés qui avaient une sensitivité de 78,5%, une spécificité de 52,9%, VPP de 80,4% et VPN de 50,0%. La correspondance entre la signalisation, de soi-même (nonpoussée) et les symptômes poussés était de 0,54 (statistiques Kappa). Nos résultats ont montré que dans les régions rurales, si l'on pousse les femmes à l'aide d'une série de questions, l'identification et le traitement des IST au sein de cette population seront mise en valeur, ce qui menera aux meilleurs résultats par rapport à la santé de reproduction y compris la réduction du risque d'être atteint du VIH. (Rev Afr Santé Reprod 2006; 10[2]:105-112)