Background: Scabies is an ectoparasitic disease caused by Sarcoptes scabie, an obligate human parasite. Its diagnosis is mainly clinical. Several authors have recently described his resurgence. Objectives: This study aimed to describe the epidemiological and clinical profile of human scabies and appreciate its therapeutic outcomes in patients seen in consultation at Hospital Aïoun center. Patients and methods: This is a prospective descriptive study in regional hospital Aïoun (Hodh El Gharbi) over a period from 1 st November 2014 to 31 August 2015. Results: At 10 months, 66 cases were collected, representing a proportional morbidity of 1.6% (mean age 28 years, 59% female). The majority of patients were from urban areas (61%). Family contagion was found in 77% of cases. Among our patients, 64% used the clothes of a member of the entourage. The bad personal hygiene and use lightening cosmetics were observed respectively in 53% and 8% of cases. The clinic was dominated by the nocturnal pruritus associated with scraping ridges (30%), pustules (26%) and vesicles (21%). The main lesions observed sat at the folds or in the inter gluteus (20%), the interdigital spaces (17%), genital lesions (12%) and the armpits (11%). The clinical forms observed were dominated by common form in adults (73%) followed by the common form of infant and children (20%) and profuse form (8%). Among our patients, 33% had a bacterial infection. Under topical anti scabious treatment, antibiotic and antihistamine, the outcome was favorable and no cases of recurrence or complications were observed did. Conclusion: Scabies is a highly contagious to affection, and especially prevalent neglected. Following this work, we recommend public awareness to behavior changes and early diagnosis and taking appropriate burden of disease in order to prevent the epidemic in communities.
Il s'agit d'une enquête transversale, descriptive et analytique menée au centre hospitalier d'Aïoun sur la période du 1er janvier au 31 mai 2013. L'objectif global de notre travail était de décrire les connaissances, attitudes et pratiques sur le VIH/SIDA des patients reçus en consultation pour une infection sexuellement transmissible (IST). De façon spécifique, notre travail visait à évaluer les comportements sexuels à risque d'infection par le VIH et l'acceptation du test de dépistage volontaire chez ces consultants. Le dépistage volontaire du VIH n'était pas gratuit. L'information était recueillie à partir d'un questionnaire auto rempli. En cinq mois, 167 patients ont consenti à participer à l'étude soit 15,84%.Le sex-ratio H/F était de 0,65 et l'âge moyen était de 30 ± 5 ans [15-45ans]. Plus de la moitié (58,1%) provenait du milieu rural. Parmi eux 89,2% étaient non instruits. Les connaissances générales sur les modes de transmission du VIH étaient erronées dans 94,6% des cas. Le préservatif n'avait jamais été utilisé par les enquêtés (91,6%). Le principal motif de consultation était les leucorrhées (45,5%) suivies des mictions douloureuses (22,2%). Le dépistage volontaire pour le VIH était effectué par 4,8% des enquêtés. Un lien statistiquement significatif a été retrouvé entre la connaissance des modes de transmission du VIH, l'âge, le sexe, la provenance, le niveau d'éducation scolaire, le manque d'information et l'absence d'utilisation du préservatif.Nos résultats ont révélé chez les consultants pour IST, des connaissances, attitudes et pratiques qui exposent à une grande vulnérabilité au VIH. A l'issue de ce travail, vu le lien étroit entre les IST et le VIH, nous recommandons le développement de stratégies globales de prévention (population générale) et ciblée (consultants IST) afin de réduire le risque d'infection par le VIH dans la région, en particulier chez les porteurs d'IST. Mots clés : VIH, IST, fausses croyances, comportements, attitudes, Aïoun
En Mauritanie, comme dans de nombreux pays africains, le paludisme reste la première cause d'hospitalisation en pratique pédiatrique courante.Objectif : Analyser les aspects épidémiologiques, cliniques, évolutifs et les facteurs de mauvais pronostic liés au paludisme grave des enfants hospitalisés dans le service de pédiatrie du centre hospitalier régional d'Aïoun.Patients et méthodes : Il s'agissait d'une étude rétrospective portant sur les dossiers des enfants hospitalisés dans le service de pédiatrie du centre hospitalier régional d'Aïoun du 1er janvier au 31 décembre 2013.Résultats : Au total, 64 enfants étaient hospitalisés pour un paludisme grave (46,3%). Le sex ratio était de 2,07 en faveur des garçons. La tranche d'âge 6 mois – 5 ans était la plus touchée (60,9%). L'automédication était retrouvée dans 29,7% des cas. Les formes neurologiques (60,9%) et les formes anémiques (42,2%) représentaient les premières manifestations cliniques. La létalité globale était de 12,5%. Les facteurs de mauvais pronostic étaient : l'âge, inférieur à cinq ans et l'existence de crises convulsives, d'un coma, d'un syndrome de détresse respiratoire ou de la prostration.Conclusion : L'amélioration du pronostic du paludisme grave repose sur une amélioration d'équipement de salle de réanimation, mais aussi sur un diagnostic et une prise en charge thérapeutique précoces et adéquates. Mots Clés : Paludisme grave – Automédication - Enfants – Pronostic – Mauritanie
L'incidence de la maladie de Kaposi à l'ère de la multithérapie aux antirétroviraux est en croissance. Elle se manifeste couramment par des lésions papulo-nodulaires angiomateuses se localisant fréquemment au niveau des membres inférieurs. Sa gravité réside dans ses possibilités de dissémination locorégionale. A partir de cinq cas, les auteurs rappellent la diversité clinique de la maladie, la difficulté de confirmation du diagnostic dans notre contexte, et la gravité de certaines formes cliniques. La maladie concernait trois hommes et deux femmes dont l'âge variait entre 30 et 43 ans. Il s'agissait de trois cas de Kaposi cutané, un cas de kaposi œsophagien et un cas de Kaposi ulcéro bourgeonnante de jambe avec atteinte pleurale. La confirmation anatomopathologique a été faite chez un seul patient et deux cas étaient décédés en cours d'hospitalisation. La maladie de Kaposi était la circonstance de dépistage de l'infection à VIH dans deux cas, elle est survenue au cours du traitement antirétroviral dans trois cas. La maladie de Kaposi est une pathologie classant Sida. Son diagnostic chez le sujet vivant avec le VIH justifie l'instauration rapide d'un traitement antirétroviral efficace quel que soit la valeur des lymphocytes TCD4. Sa prise en charge requiert une collaboration pluridisciplinaire. Mots clés : Maladie de Kaposi, VIH, Sida.
Après une morsure suspecte par un chien errant, la brièveté de la période d'incubation peut être préjudiciable aux victimes. Nous rapportons deux cas de rage furieuse à porte d'entrée céphalique dont la brièveté de la période d'incubation n'a pas permis de conduire à terme la prophylaxie antirabique. Le premier est un enfant de sept ans mordu à l'oreille gauche par un chien errant et le second est un adolescent de 14 ans mordu à la pommette droite. Le premier avait une blessure de catégorie II et le second avait une blessure de catégorie III. Tous avaient commencé la vaccination antirabique après la morsure suspecte mais la brièveté de la période d'incubation n'avait permis de terminer la série vaccinale avant que la maladie ne se déclare. Il nous semble utile d'associer la sérothérapie antirabique à la vaccination, en cas de morsure céphalique de catégorie II ou III. Les agents de santé devraient être conséquemment formés pour une prise en charge efficiente des cas de morsure par un chien errant.Mots clés : rage, chien errant, prophylaxie, enfant, vaccination
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