Une étude de l'influence des insectes et des mycorhizes sur les paramètres de croissance et les rendements en gousses et en graines de Vigna subterranea a été effectuée d'avril à septembre 2015 et 2016 à Ngaoundéré. L'expérience a été conduite selon un dispositif en blocs complets randomisés constitué des traitements PM et PN, formés des sous-parcelles ayant reçu des mycorhizes (PM) et des sous-parcelles témoins négatifs qui n'ont pas reçu les mycorhizes (PN). Deux autres traitements T1 et T2 étaient constitués des fleurs protégés avec des cages grillagées et des fleurs laissées en libre pollinisation respectivement. Les résultats indiquent qu'en 2015 et 2016, 1217 et 1168 visites de sept espèces d'insectes ont été recensés sur les fleurs de Vigna subterranea respectivement. Parmi ces cinq espèces, Eurema eximia et Halictus sp. étaient les espèces les plus fréquemment observées avec 37,63% et 36,64% respectivement. En comparant les rendements du traitement laissé en libre pollinisation et de celui protégé des insectes entre eux, il apparait que les insectes floricoles ont entrainé un accroissement du taux de fructification et du nombre de graines par gousses de 23,40% et 25,93% respectivement. L'action cumulée des mycorhizes et des insectes floricoles ont augmenté le nombre de graines par gousse et le pourcentage de graines normales de 39,65% et 44,2% respectivement. Ainsi, les traitements aux insecticides chimiques sont à éviter pendant la période de floraison pour sauvegarder les insectes pollinisateurs. Ces pesticides pourront être substitués par les mycorhizes pour une culture durable du voandzou.
La fièvre aphteuse (FA) est une maladie virale transfrontalière hautement contagieuse qui affecte les mammifères artiodactyles. Il s’agit d’une infection virale qui, du fait de ses répercussions potentiellement catastrophiques, fait aujourd’hui encore partie des épizooties ayant les conséquences économiques les plus graves pour les animaux de rente utilisés dans l’agriculture. La FA exige des mesures drastiques de restriction du commerce d’animaux et de produits animaux, qui entraînent des pertes économiques considérables. Cette étude qui s’est déroulée durant la période allant de mars à septembre 2021 dans les régions septentrionales (Adamaoua, Nord et Extrême-Nord) du Cameroun, visait à déterminer la séroprévalence et l’impact économique de la FA dans les élevages bovins laitiers. Un total de 503 échantillons de sérum ont été prélevés chez les bovins qui présentaient souvent des symptômes graves et testés par la technique Enzyme linked immunosorbant assay (ELISA), pour détecter la présence d’anticorps induits par des protéines non structurales du virus de la FA. Trois cent soixante-quinze (375) prélèvements se sont révélés positifs au test ELISA soit une séroprévalence globale de 74,55%. Les échantillons testés positifs ont été soumis aux tests de sérotypage ELISA-compétition pour les sérotypes O, A et ont montré que ces sérotypes ont circulé dans les régions septentrionales du Cameroun, avec des séroprévalences respectives de 92,33% et de 75,66%. La séroprévalence rapportée au niveau individuel était élevée dans le département du Mayo-Louti soit 80,76%. Les facteurs de risque tels que le système d’élevage et l’âge des animaux ont influencé significativement (p < 0,05) la séroprévalence de la FA. Les pertes économiques directes associées à la maladie ont été estimées à 1 166 532,175 ± 498 363,264 FCFA. Le coût du traitement dans les fermes laitières se chiffrait à 164 100 ± 184 368,126 FCFA, celles dues aux mortalités à 720 000 ± 178 419,318 FCFA et celles dues à la baisse de la production laitière à 457 432,175 ± 296 801,878 FCFA. L’étude démontre que la FA est très répandu au sein des élevages bovins laitiers des régions septentrionales du Cameroun. Il est donc impératif pour l’Etat d’une part, de mettre en place une stratégie de prévention et de contrôle qui englobe tous les pays voisins (limitrophes) et qui prend en compte les réalités du terrain que sont la transhumance, le nomadisme et l’importation d’animaux vivants, d’autre part, d’appliquer rigoureusement le programme national de lutte contre la FA. Cela permettra d’assurer la subsistance des populations locales et d’accéder au commerce international. Foot-and-Mouth Disease (FMD) is a highly contagious transboundary viral that affects artiodactyls mammals. Its economic impact is considerable due to its high morbidity and its restriction of international trade. This study held from March to September 2021 in the Adamawa, North and Far Nord regions of Cameroon, aimed to determine the seroprevalence and economic impact of the FMD in dairy cattle farms. A total of 503 serum samples were collected from cattle and tested by the ELISA technique, to detect the presence of antibodies induced by non-structural proteins of the FMD virus. Three hundred and seventy-five (375) samples have been positive to the ELISA test, either an overall seroprevalence of 74.55%. The samples tested positive were subjected to ELISA-competition serotyping tests for serotypes O and A. The results show that these serotypes circulated in the northern regions of Cameroon, with respective seroprevalences of 92.33% and 75.66%. The seroprevalence reported at the individual level was high in the department of Mayo-Louti, either an overall of 80.76 % ([70-92 %]: IC à 95 %). Risk factors such as the breeding system and the age of the animals significantly (p < 0.05) influenced the seroprevalence of FMD. The direct economic losses associated with the disease were estimated on average at 1166532.175 ± 498363.264 FCFA. Treatment costs on dairy farms averaged 164100 ± 184368.126 FCFA. Losses due to mortalities were estimated on average at 720000 ± 178419.318 FCFA. Dairy production losses were the highest (10354579.4 liters of milk) and average 457432.175 ± 296801.878 FCFA. This study demonstrates that FMD is widespread in dairy cattle farms in the northern regions of Cameroon. It is therefore imperative for the State, on the hand, to put in place a prevention and control strategy that encompasses all the neighboring countries (bordering) and that takes into account the realities on the ground of transhumance, nomadism and the import of live animals, on the other hand, to rigorously apply the national program to fight against FMD. This will ensure the subsistence of local populations and access to international trade.
Cowpea (Vigna unguiculata) is a food crop legume, considered as one of the cheapest sources of protein. However, its culture is subject to attack by many pests that drastically reduce yield. An alternative for better pest control and increased yield is the simultaneous use of biopesticides and biofertilizers. The objective of this study was to control the pests, while optimizing yields of this legume in a sustainable manner. To achieve this, compost teas and rhizobia were first produced and characterized. Then a pot experiment was set up in a triplicated randomized block design comprising 11 treatments, in order to determine the ability of compost teas and rhizobia to control insect pests and optimize the yield of this Fabaceae. The characterization of the compost teas revealed that the pH varied around the neutrality with an abundance of alkaloids and terpenoids and the absence of tannins. The three isolates obtained were all Gram negative bacteria and did not absorb the dye Congo red. Compost teas reduced and stabilized thrips (Megalurothrips jostetti) population development. Non-aerated compost teas from Tithonia diversifolia (PNA) alone, and its association with rhizobia (Rh + TNA) resulted in a reduction of the number of flower buds attacks. Their effects appeared to be limited outside the pods as they did not positively affect the number of seeds attacked. Both PNA and Rh+TNA treatments increased pod number, and seed biomass. Rhizobia and rhizobia + non-aerated compost tea from Tithonia diversifolia (Rh+TNA) significantly increased the yield of this plant species.
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