The Tunisian territory (area of diapirs) is exposed to the risks of ground movements linked to water, some of which are related to the phenomenon of dissolution of gypsum, allowing the appearance of underground cavities which present natural risks and set people in danger. The analysis of the hazard was determined by the field study coupled with the application of geophysical methods to locate and map the cavities and identify their dimensions and their positions in the subsoil. In the region of El Fahs (40 km NW of Tunis): we used a non-destructive method, georadar (GPR) with a 200 MHz antenna bandwidth, and an electric method, by using the electric tomography of which we have applicated the sequence of dipole-dipole measurement. The results obtained were examined and interpreted according to 2D profiles. The geophysical methods of GPR and electrical tomography aim to detect many calvities in different depths. However, the geological radar was able to identify several cavities and the zones of dissolution whose investigation depth did not exceed the first 3 meters. On the contrary, the electric tomography method allowing the presence of several deeper underground cavities with larger dimensions extended to 64 meters. To conclude, the geological and hydrogeological contexts of the terrain studied and on the state of the soil and subsoil allow us to better understanding the mechanisms of the establishment of the dissolution phenomenon and the appearance of cavities in the basement. The analysis of the predisposing factors present in the study area shows that the geodynamic context of the Triassic ascent takes place according to a precise thermodynamic process that favors the phenomenon of dissolution of the gypsum.
La submersion marine est l’une des principales menaces qui pèsent sur les zones humides littorales de la péninsule du Cap Bon. Or, cette menace est amenée à se renforcer en raison du réchauffement climatique qui entraînera une élévation du niveau marin et vraisemblablement un renforcement de l’intensité des tempêtes et des cyclones tropicaux d’ici à l’horizon 2100. L’objectif a donc été d’évaluer la vulnérabilité de la lagune face à la submersion. Dans cette optique, après avoir identifié les enjeux liés à l’élévation du niveau de la mer pour la lagune, nous avons dressé une cartographie prévisionnelle des risques de submersion par l’intermédiaire d’une application cartographique basée sur une modélisation numérique de terrain et analysé les impacts potentiels de ce phénomène. La cartographie est donc amenée à devenir centrale pour l’étude de l’impact du risque de la submersion marine sur les lagunes côtières et la gestion de ces espaces dans les décennies à venir. La cartographie de l’aléa submersion marine a montré que l’ouverture épisodique de brèches lors des tempêtes pourrait entraîner la submersion de l’ensemble du domaine lagunaire et aurait un impact morphogénique essentiel. En effet, le phénomène d’une accélération de l’élévation du niveau marin et d’un renforcement des tempêtes génère le morcellement du cordon littoral qui sépare la lagune de la mer. Par ailleurs, les pertes de matériel sédimentaire pour la plage augmenteront, dans la mesure où, lors d’une tempête, une grande partie des matériaux déplacés par les vagues dans les étangs par submersion ou par ouverture d’une brèche, ne peut être récupérée par la suite. Tout ceci constitue un facteur d’accélération du recul ou de disparition de la plage déjà très érodée. Les impacts de cette submersion pourraient être importants en absence de mesures préventives. Elle aurait ainsi des répercussions profondes sur les systèmes naturels et environnementaux et sur la qualité de vie de la population locale.
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