This article aims to highlight the position occupied by compromise in the field of ethics. The argument is set out in two stages. First, the author attempts to clarify the contours of compromise by treating it as both a procedure or process of conflict resolution and a goal or “solution” to be achieved. In the second stage, he examines the distinction that could be made between “morality in compromise” and “morality of compromise”, so as to measure its import and show how compromise not only contains elements specific to morality as a system but can also be a form of morality in itself.
Introduction: dimensions du compromis. Introduction: dimensions du compromis. Arguments pour la constitution d'une theorie Arguments pour la constitution d'une théorie du compromis du compromis La notion de compromis n'a pas de longue histoire et se rattache difficilement a`une tradition intellectuelle spe´cifique. Certes, on trouve ici ou la`des tentatives lui confe´rant un certain inte´reˆt, comme c'est le cas chez Simmel (1995) ou, dans une toute autre perspective, chez le the´ologien Ernest Troeltsch (Me´devielle, 1998), mais cela est loin de constituer une re´flexion acheve´e. C'est pourquoi, il existe relativement peu d'e´tudes consacre´es pre´cise´ment au compromis. 1 Il s'agit, comme l'avait bien souligne´dans les anne´es 1930 I. Pe´trovici, ''d'un phe´nome`ne perpe´tuellement condamne´en the´orie, et toujours employe´en pratique'' (Pe´trovici, 1937: 736). En effet, on admettra facilement qu'on a affaire a`une notion cruciale dont les implications tout autant the´oriques que pratiques sont incontestablement de la plus haute importance (Nachi, 2001). Si on pense aux diffe´rents domaines de la vie humaine ou`le compromis occupe un roˆle de premier plan (les domaines de la vie politique, morale, sociale), on se convaincra aise´ment de la ne´cessite´d'une re´flexion extensive, pluridisciplinaire sur cette notion centrale. C'est que le compromis se re´fe`re a`quelque chose de foncie`rement ''humain'', lie´a`la pre´sence et la coexistence des ''eˆtres'', ainsi qu'aux formes de l'e´change et des transactions sociales. Comme tel, le compromis est conside´reć omme une condition d'existence humaine; on pourrait meˆme parler, a`la suite de R. Grimm, de ''l'eˆtre-dans-le-compromis'' (Grimm, 1984: 262). C'est a`ce niveau tout a`fait fondamental que se re´ve`le, essentiel Information sur les Sciences Sociales & 2004 SAGE Publications
Ne doit-on admettre l'idée de compromis que lorsqu'il existe des partenaires et que ces derniers procèdent à des négociations et acceptent de faire de concessions mutuelles pour aboutir à une forme d'accord ? Est-il inapproprié d'utiliser le terme de compromis pour parler d'entités abstraites ou de catégories de pensées opposées ? Cet article pose la question de savoir quel est le lien à établir entre deux acceptions du terme compromis, dans son sens commun et son sens analogique. Son ambition est de construire deux concepts opératoires visant à rendre intelligibles les réalités multiples du compromis.Pour ce faire, il m'a semblé pertinent de partir du champ lexical du mot compromis pour envisager cette construction. Les concepts commun et analogique seront donc appréhendés dans leurs relations avec le sens commun et avec les usages variés selon les contextes. Chaque concept est ensuite abordé dans la perspective d'en délimiter le champ lexical et d'en déterminer les principales caractéristiques spécifi-ques. CHAMP LEXICALIl n'est pas de tâche plus délicate que d'essayer de définir et de circonscrire de façon précise et, de surcroît, d'essayer d'élever au rang de concepts scientifiques des termes courants, banals, comme ceux d 'accord, entente, compromis, négo-ciation, concession, arrangement, adaptation, etc., qui sont nés de besoins pratiques, contingents et, de ce fait, chargés de connotations sociales, historiques et politiques qui les rendent aussi ambigus qu'insaisissables. Il est aussi difficile de définir les mots dont on se sert couramment et spontanément. Le langage ordinaire est en effet aussi fluide que polysémique.Nous sommes si accoutumés à nouer des accords et à fabriquer des compromis que nous n'éprouvons pas le besoin d'y réfléchir, car, comme le dit Montaigne, « l'habitude en ôte l'étrangeté ». Tout un chacun peut s'en servir sans nécessai-1. M.Nachi@ulg.ac.be
The object of the present study is to analyze how, over the transition period of 2011-14, Islam became a 'public problem', to understand how it came to pervade the public space. I will investigate the place of religion in the public space both before and after the 2011 elections, and to do so will start with a few 'affairs' and controversies surrounding Islam and its place in the new Constitution as well as in the broader framework of Tunisian society.
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