In the South Kivu province of the DR Congo, marshes are considered as favorable lands for various crop productions, and these improve food security and livelihood of thousands of households. We analyzed survey data collected from 148 farmers using a binary logit model and descriptive statistics in order to identify the potential threats to agricultural production, and the coping strategies used by farmers in marshlands. Results showed that 65% of respondents were female, and 76% of all farmers claimed perceiving threats to agricultural production in marshes. The perceived potential threats to agriculture included floods, pest infestation (millipede, fall armyworm), crop theft, and unsecure land-holding status as well as the decrease in soil fertility. Moreover, the ongoing COVID-19 pandemic has also led to the increase in prices of agricultural inputs (pesticides, seeds), and manure that has become increasingly rare and expensive due to the drastic reduction in livestock in that region weakened by several years of civil war and insecurity. In response, farmers were combining several adaptation strategies and these included drainage, mulching, manure application, and crop diversification used by farmers for, respectively, managing floods, maintaining soil fertility, and reducing crop failure. To cope with land scarcity, both female (75%) and male ABOUT THE AUTHOR

La République démocratique du Congo figure parmi les plus grands pays bénéficiaires de l'aide publique au développement (APD) au monde et est comptée simultanément parmi les pays les plus pauvres du globe avec l'indice de développement humain et le revenu national brut par habitant les plus bas. Cela soulève de sérieuses questions sur l'efficacité de l'APD à promouvoir la croissance économique et à réduire la pauvreté dans le pays. Pour ce faire, les données relatives à l'APD de près de trois décennies (1990 à 2018) ont été triées de bases de données de la Banque Mondiale et de la Banque Centrale du Congo et ces dernières ont été soumises à une analyse économétrique par la méthode de moindre carré ordinaire pour comprendre l’impact de l'APD sur la croissance économique et la réduction de la pauvreté en RD Congo. Les résultats ont montré qu’après l’an 2000, l’aide publique a connu une reprise fulgurante après une tendance de vache maigre (1990-2000) et celle-ci a contribué à la croissance économique et à la réduction de la pauvreté. Cependant, l’effet de l’aide sur le niveau de pauvreté ne passe pas par le canal de croissance économique. La croissance ne contribue pas à la réduction de la pauvreté en RD Congo. En réalité, si la croissance peut se réaliser sans forcément entrainer la réduction de la pauvreté, ce qu’il s’agit d’un partage inégalitaire de richesses et/ou de la captation des fruits de la croissance par une élite au détriment du reste de la population. Ces résultats sont bel et bien un signal que le régime de croissance de l’économie congolaise reste fondamentalement non inclusif et masque de profondes disparités et de la misère au sein de la population. Les pistes d’amélioration de la gestion de l’aide publique sont proposées.