There is a lack of data on tobacco use in the Syrian Arab Republic. This cross-sectional questionnaire survey estimated the prevalence of smoking among university students in Damascus and identified factors related to smoking. Among the 583 respondents, the overall prevalence of cigarette smoking was 20.8%. The mean age of smokers [25 (SD 2.2) years] was significantly higher than non-smokers [21 (SD 1.8) years]. Smoking prevalence among males (26.1%) was significantly higher than among females (9.5%). However, female students consumed a significantly higher number of cigarettes per day than did males [mean 21 (SD 5) versus 9 (SD 2)]. The smoking prevalence among students in non-health faculties (27.8%) was significantly higher than that of health professional students (14.5%) and was higher among students living away from their families (27.8%) than those living with their families (16.2%). The study raised concerns about smoking in student residences and women's smoking patterns. RÉSUMÉ Les données sur la consommation de tabac sont rares en République arabe syrienne. La présente enquête transversale par questionnaire a estimé la prévalence du tabagisme chez les étudiants en université dans la ville de Damas et a identifié les facteurs qui y sont liés. Sur un total de 583 répondants, la prévalence globale du tabagisme était de 20,8 %. L'âge moyen des fumeurs [25 ans (E.T. 2,2)] était significativement plus élevé que l'âge des nonfumeurs [21 ans (E.T. 1,8)]. La prévalence du tabagisme chez les étudiants de sexe masculin (26,1 %) était nettement plus forte que celle des étudiantes (9,5 %). Toutefois, les étudiantes consommaient un nombre bien plus important de cigarettes par jour que les étudiants [moyenne 21 (E.T. 5) contre 9 (E.T. 2)]. La prévalence du tabagisme chez les étudiants inscrits dans des facultés non spécialisées en sciences de la santé (27,8 %) était bien supérieure à celle des étudiants en santé (14,5 %) et supérieure chez les étudiants vivant loin de leur famille (27,8 %) par rapport aux étudiants vivant en milieu familial (16,2 %). L'étude a soulevé des inquiétudes concernant le tabagisme dans les résidences universitaires et les modes de consommation du tabac par les étudiantes.