We investigated whether and how sublexical units such as phonological syllables mediate access to the lexicon in French visual word recognition. To do so, two lexical decision task (LDT) experiments examined the nature of the syllabic neighbourhood effect. In Experiments 1a and b, the number of higher frequency syllabic neighbours was manipulated while controlling for the first bigram. The results failed to show a pure syllabic neighbourhood effect. In Experiments 2a and b, syllabic neighbourhood and bigram frequency were factorially manipulated. The interaction showed that the syllabic neighbourhood effect was inhibitory when bigram frequency was high, whereas it was facilitatory when bigram frequency was low. Similar patterns of results were found in both the yes/no (Experiments 1a and 2a) and go/no-go LDTs (Experiments 1b and 2b), so varying task requirements of the lexical decision did not influence the effect. These findings are discussed in the context of parallel distributed processing and interactive-activation models, and suggest that orthographic redundancy properties contribute to the influence of phonological syllables.
The respective influence of orthographic redundancy (Seidenberg, 1987) and syllable boundaries (Rapp, 1992) on reading units in French was tested in three experiments, using the illusory conjunction paradigm (Prinzmetal, Treiman, & Rho, 1986). Bigram boundaries were defined according to bigram frequencies. The data showed that the syllable effect was attenuated or cancelled when syllable boundaries did not coincide with bigram boundaries. Reading units were defined by syllable and orthographic information. The implications of such findings for the dual route theory and the PDP model are discussed.
L'objectif de cette recherche était de tester si les apprentis lecteurs (6–7 à 7–8 ans) et les lecteurs débutants (8–9 à 10–11 ans) perçoivent les unités syllabiques dans les mots écrits. Le paradigme des conjonctions illusoires a été utilisé parce qu'il permet de déterminer les unités infralexicales identifiées dans les premières étapes de traitement des stimuli écrits. Deux expériences ont été conduites chez les enfants de la première (6–7 ans) à la dernière année d'acquisition de la lecture (10–11 ans). Les résultats ont montré que les enfants perçoivent les syllabes dans des suites de lettres dès la fin de la première année d'apprentissage de la lecture. La perception de ces unités résulte de deux sources d'informations : l'information phonologique syllabique et l'information liée à la redondance orthographique. La syllabe pourrait alors être une unité pertinente dans l'apprentissage de la lecture.
Remédiation des difficultés de lecture par rétroaction verbale Expérimentation chez l'enfant 1 Christine JOURDAIN 2 maître de conférence en psychologie cognitive Reims, IUFM Nadège DOIGNON 3 doctorante, université de Bourgogne Daniel ZAGAR professeur des universités, université de Bourgogne Bernard LÉTÉ 4 maître de conférences à l'INRP L 'UNESCO DÉFINIT COMME ILLETTRÉE une personne incapable de lire et d'écrire, en le comprenant, un exposé simple et bref de faits en rapport avec sa vie quotidienne. Même si cette définition peut être discutée, une personne illettrée présente des difficultés importantes dans la maîtrise de la lecture, de l'écriture et du calcul, alors qu'elle a le plus souvent fréquenté l'école pendant au moins une dizaine d'année (Girod, 1997). L'école primaire est le lieu essentiel de ces apprentissages fondamentaux. On peut donc penser qu'une partie des difficultés trouve son origine au cours même de l'apprentissage et, par conséquent, qu'il est possible de « prévenir l'illettrisme» si on peut proposer des exercices adaptés au moment où les problèmes apparaissent. C'est pourquoi, nous avons voulu tester l'efficacité de la rétroaction verbale comme moyen de pallier les difficultés de lecture chez des enfants en cours d'apprentissage. La rétroaction verbale s'appuie sur un logiciel qui permet d'obtenir à la demande la prononciation de segments écrits (mot, syllabe, unité intra-syllabique). Le principe est simple : il s'agit d'améliorer l'identification des mots, en associant systématiquement en mémoire les représentations phonologiques et les représentations graphémiques par une activation simultanée (De Cara, Zagar, et Lété, 1997 ; Lété, 1996). Nous avons choisi de renforcer l'identification des mots par le biais des correspondances grapho-phonétiques (CGP) pour essentiellement deux raisons.
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