Participer à l’avènement de sociétés du savoir fait désormais partie des missions que se donnent plusieurs institutions scientifiques dans le monde. Pour ce faire, l’une des nouvelles tendances qui se dessinent est celle de la pratique de la science ouverte, à savoir une science collaborative, participative, voire interdisciplinaire. Cette pratique s’effectue par divers moyens : recherche axée sur les besoins des communautés, partenariats avec des acteurs des sphères publique et privée, diffusion et accessibilité gratuite aux connaissances scientifiques et interconnexion entre des chercheuses et chercheurs de différentes universités et disciplines. Comment le Québec s’inscrit-il dans ce nouveau mouvement ? Cet article a pour objectif de dresser un portrait de la situation qui prévaut au Québec dans huit universités francophones et d’amorcer une réflexion sur les forces et les faiblesses du système scientifique universitaire québécois dans sa participation à l’émergence de sociétés du savoir.Academic institutions worldwide are seeking to play a role in the emergence of knowledge societies. Open science is one of the strategies these institutions are adopting to achieve their goals. It refers to the pursuit of scientific inquiry within a collaborative, interactive, or even interdisciplinary framework. Different approaches to open science include engaging in research based on community needs, creating partnerships with actors in the public and private sectors, making scientific knowledge widely and freely available to the public, and fostering connections between researchers in different disciplines and institutions. What is the current state of open science Quebec ? This article provides an overview of the situation in Quebec’s eight francophone universities and reflects on the strengths and weaknesses of the province’s network of academic institutions, with regards to its role in the emergence of a knowledge society
Avec la popularité croissante des approches dites de gestion intégrée dans le secteur des ressources naturelles, l'importance du lien social est remise à l'avant-scène puisque l'objectif d'une meilleure intégration est fonction de l'organisation des interactions, et donc du lien social, entre les diverses parties prenantes. Cependant, force est de constater que nulle indication n'est clairement formulée en ce qui a trait aux formes optimales de structuration globale de ces interactions qui seraient à privilégier pour assurer la performance du système. Puisque le Québec peine à parvenir à une intégration totale de son système de gestion de l'eau, un diagnostic de la situation s'impose. Mots-clés : analyse réseau, systèmes de gestion, intégration, lien social, ressource-eau.
This text consists of a synthesis and critique of the work of Andre Burelle, Le mal canadien, published in 1995. It is a political-legal analysis of the problems that brought Canada to the threshold of bursting on the day before of the referendum of 1995, and tries to show how we could modernize the Canadian federation with the social and political contract of 1867.
Depuis plus de dix ans, la province de Québec tente d’instaurer un modèle de gouvernance de la ressource-eau, basée entre autres sur l’approche dite de « gestion intégrée », internationalement reconnue et adoptée par plusieurs pays dans le cadre du Sommet de la terre de Rio de 1992. Nonobstant l’adoption de sa première Politique nationale de l’eau (PNE) en 2002, faisant de la gestion intégrée par bassin versant son modus operandi, le Québec rencontre des difficultés pour réaliser son objectif. Pourquoi? Plusieurs facteurs peuvent être avancés, dont la dépendance financière des organismes de bassin versant, le caractère volontaire des contrats de bassin, ou encore l’agrandissement du territoire à gérer, passant du bassin versant à une zone de gestion intégrée de l’eau englobant plusieurs bassins versants. Les questions qui se posent alors sont les suivantes : quelles institutions sont en place pour assurer l’organisation de la gestion intégrée de la ressource-eau? Quels ajustements institutionnels ont été apportés (ou non) par les acteurs pour répondre aux nouvelles exigences qui se sont ajoutées au fil des ans? Les résultats de cette étude montrent que plus d’une décennie après l’adoption de la PNE, l’adéquation entre les objectifs visés par l’État et les mécanismes institutionnels instaurés pour atteindre ces objectifs est, en moyenne, plutôt faible. Par ailleurs, l’adaptation aux nouvelles exigences semble se faire sans grande résistance ou, du moins, sans engendrer de transformation importante des institutions.For over ten years, Quebec has been trying to establish a governance model of the resource water that is based, among others, on the so-called integrated management approach that has been internationally recognized and adopted by a number of countries at the Rio Earth Summit in 1992. In that context, the province adopted its first National Water Policy (NWP) in 2002, by way of which integrated watershed management became the modus operandi. However, Quebec is nonetheless experiencing difficulties in achieving its objective. Why? A number of factors may be advanced, among them the financial dependence of watershed organizations, the voluntary nature of basin contracts, and the expansion of the territory to manage from a watershed to an integrated water management area encompassing a number of watersheds. This raises the questions of: What, if any, institutions are presently mandated to ensure the organization of integrated water resource management? What institutional adjustments have the actors made, or not, in order to respond to the new requirements that have been introduced over the years? The results of this study show that more than a decade after the adoption of the NWP, the fit between the goals of the state and the institutional mechanisms implemented to achieve these goals is, on average, rather low. Furthermore, the adaptation to new requirements appears to take place without significant resistance, or at least without calling for a major transformation of the existing institutions
scite is a Brooklyn-based organization that helps researchers better discover and understand research articles through Smart Citations–citations that display the context of the citation and describe whether the article provides supporting or contrasting evidence. scite is used by students and researchers from around the world and is funded in part by the National Science Foundation and the National Institute on Drug Abuse of the National Institutes of Health.
customersupport@researchsolutions.com
10624 S. Eastern Ave., Ste. A-614
Henderson, NV 89052, USA
This site is protected by reCAPTCHA and the Google Privacy Policy and Terms of Service apply.
Copyright © 2024 scite LLC. All rights reserved.
Made with 💙 for researchers
Part of the Research Solutions Family.