Le qigong 氣功 , traduit littéralement par « travail du souffle », est entré dans le champ de la recherche médicale en France depuis 2010 sous la dénomination MAC, Médecine Alternative Complémentaire, terme adopté par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Cet article s’intéresse à l’actuel mouvement d’institutionnalisation de cette technique du corps chinoise ancestrale dans notre système de soin par le détour nécessaire de la recherche. Nous assistons à une convergence de forces : celles dérivées des directives internationales en faveur d’une médecine intégrative, de l’intérêt de nos contemporains pour une vision holistique et des chercheurs à en comprendre les mécanismes d’action pour en valider la contribution scientifique, notamment dans le champ des addictions. Un compromis semble possible entre verticalité, celle exercée par les instances internationales et horizontalité, soit la demande de nos contemporains, notamment dans le traitement de la douleur chronique. Le choix d’une méthodologie mixte, biomédicale et psychologique orientée à la psychanalyse, permet d’investiguer les contributions du qigong dans sa fonction d’auto-étayage, de donner la parole aux patients, de laisser place au vécu subjectif et non de réduire les acteurs à une appréhension formelle de la psychopathologie. L’intérêt du PHRC est très important puisqu’il permet de recueillir des éléments cliniques et de mesurer l’efficacité d’une technique pour laquelle il existe peu de données à ce jour.
Le qigong ou travail du souffle, qualifié de technique corps-esprit, est apparu dans le champ de la recherche médicale en France depuis 2010, sous la dénomination mac , médecine alternative complémentaire. Le qigong entre à l’Assistance publique--hôpitaux de Paris dès 2012 et nous venons d’obtenir le premier programme de recherche clinique national, phrc-n qica , dédié au qigong . Cet article s’intéresse à l’introduction du qigong dans le champ de la recherche contemporaine et aux enjeux de ce programme pour la prise en charge des problématiques de sevrage, notamment la réduction du risque de rechute.
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