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La confrontation à une menace mortelle est couramment associée à une potentialité psychotraumatique. Pourtant, certaines personnes qui frôlent la mort puis sont réanimées affirment en revenir sans séquelles traumatiques, mais avec un désir de vivre plus intense. Quels sont les effets consécutifs à une expérience comportant un risque mortel et nécessitant une prise en charge en réanimation ? Alors qu’un passage en réanimation peut induire des répercussions psychologiques allant jusqu’à la formation d’états de stress post-traumatique, notamment chez les personnes présentant certains facteurs de risque, nous exposerons un cas clinique qui semble être l’antithèse de ce constat. L’expérience de mort imminente y aurait eu un rôle protecteur contre le développement de symptômes de stress post-traumatique associé à d’autres changements bénéfiques pour le sujet.