Successful regeneration following harvesting or natural disturbance is a fundamental prerequisite for sustainable forest management. However, some regenerating stands have poor juvenile growth rates, which compromise sustainable management objectives. In particular, the presence of some ericaceous species that proliferate after forest disturbance, such as Kalmia angustifolia, can slow succession of boreal stands to the point that ecosystem retrogression is induced. We used data from a silvicultural field trial established in central Newfoundland to evaluate how various combinations of silvicultural treatments (trench scarification, herbicide application, fertilization at planting) influenced growth of three conifer species planted on a Kalmia-dominated cutover. Ground-level diameter (GLD), height, diameter at breast height (DBH), and percent Kalmia cover were assessed at the end of 15 growing seasons after planting. We detected several interactions between silvicultural treatments and planted conifer species. Globally, height and estimates of foliar biomass of all conifer species responded positively to scarification. Fifteen-year height in both scarified and unscarified treatments was in the order Picea mariana < Pinus banksiana < Larix laricina. Black spruce and jack pine height increased when Kalmia was controlled with herbicide, but height of tamarack was not. The use of herbicide significantly increased 15-year GLD and volume index of all three conifer species, but only black spruce responded positively to fertilization at planting. Our results confirm that species-specific responses to silvicultural treatments are to be expected when managing Kalmia-dominated sites. Although chemical vegetation management has great silvicultural potential, our results suggest that mechanical site preparation can also be effective in promoting early conifer seedling growth that leads to rapid canopy closure. It is anticipated that canopy closure will lead to exclusion of Kalmia later in the rotation through natural successional pathways.Key words: Kalmia angustifolia, vegetation management, scarification, herbicide, fertilizer, black spruce, jack pine, tamarack RÉSUMÉ L' établissement réussi de la régénération forestière après les perturbations naturelles ou la coupe forestière est un élément critique de l'aménagement forestier durable (AFD). Toutefois, certains peuplements présentent une faible croissance juvénile, ce qui compromet l'atteinte des objectifs d' AFD. En particulier, la présence d' espèces éricacées qui prolifèrent avec les perturbations, telles le Kalmia angustifolia, peut ralentir la succession forestière de peuplements boréaux au point d'induire une rétrogression de l' écosystème. Nous avons utilisé les données issues d'un dispositif sylvicole établi au centre de Terre-Neuve (Canada), pour évaluer comment différentes combinaisons de traitements sylvicoles (scarifiage à disques, application d'un herbicide, fertilisation au moment de la mise en terre) influencent la croissance de trois espèces de coni...

Vegetation management is crucial to meet growth and yield objectives in conifer plantations. But, the combined and longterm effects of mechanical release and juvenile cleaning on growth and stand structure have yet to be documented in black spruce plantations. A long-term study was carried out in Quebec (Canada) to evaluate the interactions between initial mechanical release at age 2 years and juvenile cleaning at age 14 years (i.e., a second release treatment) on planted black spruce survival and dimensions at age 24 years. Population structure and stand species composition were also assessed. Results showed that release and juvenile cleaning had an additive, positive effect on survival, diameter at breast height (DBH), height, crown width, crown length, and the last 5-year DBH and height increments. Juvenile cleaning effects were of higher magnitude than release effects, especially on 5-year DBH increment. Combination of both treatments reduced DBH and height variability of saplings, whereas juvenile cleaning alone resulted in a higher proportion of saplings occupying higher height classes. Total merchantable basal area was constant among treatments. But, without juvenile cleaning, hardwoods occupied a higher proportion of the basal area and were taller than spruces. In a context of sustainable forest management, in which conifer plantations are expected to offer high wood yield, our results demonstrate the importance of juvenile cleaning following initial mechanical release to promote crop tree growth and yield.Key words: plantation, vegetation management, black spruce, growth, stand development RÉSUMÉ La gestion de la végétation est essentielle à l'atteinte des objectifs de rendement associés aux plantations de conifères. Cependant, les effets combinés à long terme du dégagement mécanique et du nettoiement sur la croissance et la structure des plantations d' épinette noire ne sont pas documentés. Une étude a été entreprise au Québec (Canada) afin d' évaluer les effets à long terme d'un dégagement mécanique réalisé à l'an 2 et d'un nettoiement réalisé à l'an 14 sur la survie et les dimensions d' épinettes noires, 24 ans après leur mise en terre. La structure de la plantation et la composition en espèces du peuplement ont également été mesurées. Les résultats montrent que le dégagement et le nettoiement ont un effet additif et positif sur le diamètre à hauteur de poitrine (dhp), la hauteur, la largeur et la longueur de la cime, la survie et l'accroissement en hauteur et en dhp des 5 dernières années. Les effets du nettoiement sont de plus grande amplitude que ceux du dégagement, particulièrement sur l'accroissement en dhp des 5 dernières années. La combinaison des deux traitements réduit la variabilité du dhp et de la hauteur des épinettes, alors que le nettoiement seul résulte en une plus grande proportion des épinettes occupant les classes élevées de hauteur. La surface terrière marchande totale du peuplement est similaire entre les traitements. Toutefois, en l'absence de nettoiement, une plus grande...

Increasingly, professional foresters are expected to participate in communication and consultation processes to present specialised knowledge to non-foresters. However, forest management is increasingly complex; forestry is too important to be left in the hands of those who do not understand its intricacies. In this tongue-in-cheek paper, we provide professional foresters with twelve easy-to-use tips to ensure that presentations to non-foresters remain hermetic, confuse the public and preserve the exclusivity of our professional competence. Forging an unclear message, finding a bad title, and failing to adjust to listeners are just the first steps to success in boring an audience. Over-confidence in technical gadgets and an over-powering use of presentation backgrounds, fonts, and special effects will add to the confusion. Furthermore, efforts should be made to conceal the key message by hiding the big picture, maximizing the quantity of information, and using slides that no one will remember. Jargon is highly effective and should be used wherever possible. The speaker should treat the audience as an amorphous crowd, avoiding contact with individuals and dodging questions. We finally suggest using the last slide as an ultimate weapon to ensure that everyone leaves the room more confused than when they arrived. We hope that these simple tips will help professional foresters across Canada to make the most of opportunities for presentations, thereby reinforcing the correct role of the public in forestry. Key words: presentation, communication, public consultation RÉSUMÉLes professionnels forestiers sont de plus en plus sollicités pour participer activement aux processus de consultation. On leur demande de partager leur savoir technique avec un public non forestier. Or, l'aménagement forestier se complexifie; la foresterie est trop importante pour être laissée aux mains d'un public qui n'en comprend pas les subtilités. Dans cet article à caractère ironique, nous proposons aux professionnels forestiers douze astuces qui leur assureront que leurs présentations publiques demeureront hermétiques, qu'elles brouilleront la compréhension des auditoires, et qu'elles contribueront ainsi à préserver l'exclusivité de nos compétences professionnelles. Élaborer un message confus, choisir un mauvais titre et négliger d'ajuster le discours à l'auditoire ne sont que les premières étapes pour réussir à ennuyer le public. Une confiance exagérée envers les moyens techniques, couplée à une utilisation à outrance d'une diversité de fonds d'écran, de polices de caractères et d'effets spéciaux ajoutent à la confusion. De plus, des efforts doivent être mis pour dissimuler l'idée maîtresse, maximiser la quantité d'informations et concevoir des diapositives qui sont rapidement oubliées. L'utilisation du jargon est très efficace et doit être favorisée. Le conférencier doit considérer l'auditoire comme une foule anonyme, éviter les contacts visuels directs avec les individus, et esquiver les questions. Finalement, nous suggérons d'util...