In developing countries, the long decades of the battle against malnutrition, and poverty have placed women on the frontline because they actively play significant roles in agricultural food production, processing, and distribution to ensure food security in the communities. Using peer-reviewed papers and reports from credible organizations, this work examines women's constraints in agricultural food production in the Democratic Republic of Congo (DRC).The key findings show that socioeconomic, environmental, and institutional constraints limit women's control of, and access to necessary resources (land, credit, agricultural technologies, information). Additionally, exchanges and connection between remote rural areas and cities are increasingly limited by impassable roads. This has a negative impact on women's ability to access information on agricultural technologies, in a country where the extension services are barely functioning. While in entities close to cities, agricultural input dealers are the main source of information on agricultural technologies for farmers, in remote areas, women value only their endogenous experiences, shared among farmers. On top of these challenges, the depreciation of the local currency (Congolese francs), the volatile security situation, and the impact of COVID-19 on the international and regional trade have also led to an increase in the price of agriculture inputs (seeds, fertilizers, pesticides) and food commodities, thus exacerbating women's vulnerability. Here, we also address questions about women's limited decision-making power within households (communities), and their low participation in the management of natural resources in DRC where women are poorly represented in decision-making bodies and still have less political influence.
La dépendance alimentaire reste une préoccupation majeure en République Démocratique du Congo (RDC) malgré lespotentialités agricoles du pays. Cet article compare la compétitivité de la culture de maïs (Zea mays L.), principale culture alimentaire, en RDC et en Zambie. L’étude a été réalisée grâce aux données primaires issues d’enquêtes et d’entretiens semi-structurés sur la campagne agricole 2017-2018, auprès de cent vingt producteurs dans l’hinterland de deux régions distantes de 410 km à savoir, la ville de Lubumbashi dans la province du Haut Katanga, RDC ; et la ville de Kabwe dans la province Centrale en Zambie. Il ressort des analyses que le coût de production moyen s’élève à 762$/ha en RDC pour un rendement moyen de 1,4 t/ha au sein des exploitations agricoles non subventionnées. Ce coût est 1,5 et 3,5 fois supérieur à celui de la même culture non subventionnée (484$/ha avec 6,3t/ha) et subventionnée (217$/ha avec 3,3t/ha) en Zambie. Ces écarts sont dus à l’existence de subventions à la production en Zambie, aux prix élevés des intrants importés et de la main d’œuvre agricole en RDC, à la mécanisation de la filière et à la traction animale plus développées en Zambie. Pour être compétitifs face à la filière Zambienne, les producteurs de la RDC devront réduire leur coût de production et augmenter leur rendement moyen. Cette situation montre qu’il est nécessaire de redynamiser la politique agricole en RDC et développer des techniques innovantes basées sur la production locale des intrants chimiques et organiques.
Les échanges transfrontaliers des produits agricoles constituent des pratiques courantes et importantes contribuant à l'équilibre alimentaire et à l'atteinte de la sécurité alimentaire des cités frontalières. Cependant, ces échanges sont informels, sources de pertes de devises et accentuent le niveau de dépendance alimentaire des zones déficitaires. Ce présent travail s’inscrit dans l’optique de comprendre le mécanisme d’échange des produits agricoles entre la RDC et la Zambie par la douane de Kipushi et de mettre en évidence l'itinéraire commercial des produits agricoles échangés. Pour ce faire les données primaires ont été collectées à travers les enquêtes auprès d’un effectif de 60 commerçants œuvrant à la frontière nationale entre la RDC et la Zambie (la douane de Kipushi) de mars à avril 2015. Les résultats obtenus permettent d'affirmer que les acteurs présentent une moyenne d’âge de 40 ans, ayant une durée de 5 ans dans le commerce transfrontalier et sont généralement mariés avec les femmes en prédominance (72%). En outre, ces acteurs sont majoritairement bemba de part et d’autre de la frontière. Sur le marché transfrontalier de Kipushi, s'effectue un double troc. En effet, d'un côté, les produits agricoles sont vendus par des grossistes Zambiens aux intermédiaires Congolais et ces derniers alimentent le marché par la vente en détail. Et de l’autre côté, les produits manufacturés sont généralement fournis par les Congolais. Les facteurs de motivation des acteurs sont le déficit alimentaire vécu en RDC, la préférence aux aliments importés, les prix moins élevés à la frontière RDC- Zambie pour les produits agricoles. En outre, les villages Zambiens sont enclavés et s'approvisionnent facilement à la frontière de Kipushi en produits manufacturés.
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