IntroductionL'eau diffusant dans une peinture provoque son gonflement [1] et peut entraîner une perte d'adhésion, une détérioration des propriétés mécaniques ou un début de corrosion [2] du support. Mais, dans le cas des peintures antisalissures, elle est essentielle en regard de la protection recherchée par solubilisation et libération de molécules bioactives. Le phéno-mène de pénétration d'eau dans les films de peintures antisalissures reste encore peu étudié bien qu'il soit au centre de l'hydrolyse, de l'érosion de la peinture et donc de la libé-ration du biocide. Le classement des liants et des charges utilisés dans les formulations selon leur hydrophobie/hydrophilie tient compte avant tout de leur structure chimique, de leur solubilisation dans l'eau et les solvants organiques classiques et prend rarement en compte les mélanges complexes dus à la formulation. Pour une plus grande efficacité de ces peintures et une meilleure compréhension de leur fonctionnement, il est important de mettre en place un protocole de tests analytiques. Notre projet a pour objet de rechercher et de développer des peintures antisalissures biodégradables et d'établir un protocole de tests analytiques.Différentes techniques analytiques permettent de quantifier et de localiser l'eau présente dans le film [3,4]. La gravimétrie peut être utilisée mais elle est souvent délicate à mettre en oeuvre car des phénomènes d'extraction de petites molécules présentes dans le film (plastifiants, additifs, inhibiteurs…) se superposent à la diffusion de l'eau. La mesure de l'impédance électrochimique tend à se développer car elle apporte des informations plus précises sur la pénétration de l'eau dans un revêtement appliqué sur un support métallique [5][6][7][8][9][10]. Lorsque la détermination de la quantité d'eau pré-sente n'est pas suffisante et que l'on souhaite obtenir des informations sur la distribution de l'eau dans les polymères, il est possible d'utiliser la micrographie RX ou l'imagerie RMN [11][12][13].
Partie expérimentale
MatériauxLes produits étudiés étant commerciaux, leurs formules chimiques ne peuvent pas être divulguées systémat i q u e m e n t . Les exemples donnés sont représentatifs des molécules réel-lement utilisées.
Les polymères étudiés sont :
1) le BIOMET® est utilisé dans les peintures antisaliss u res autopolissantes. Il s'agit d'un produit commerc i a l ( fo u rn i s s e u r : ELF ATOCHEM). Généra l e m e n t , les liants o rganostanniques pour peintures antisalissures sont des co-ou terp o ly m è res associant des unités méthacry l ate de méthyle (25 % molaire, par exe m p l e ) , a c ry l ate de butyle (10 % molaire, par exemple) et méthacry l ate de t ri butylétain (65 % molaire, par exemple). Les poly m è res Abstract. Hulls protection towards settlement and growth of fouling is obtained by antifouling paints with a progressive release of toxic molecules at the ships surface. The resear ch of a new generation of paints more compatible with living species implies to understand the phenomena involved in paints erosio...
This work is an approach to the analysis, by nuclear magnetic resonance of carbon 13, of epoxy‐aminated reticulates in the case of aliphatic aminated hardeners: butylamine, ethylene‐diamine, diethylenetriamine, triethylenetetramine. In order to characterize the various species formed at each stage of the reaction, and for various types of resin/hardener stoechiometry, the DGEBA (diglycidyl ether of bisphenol A)/polyamine couple has been modeled by characterizing the structures generated during the reactions of phenylglycidylether (PGE) with two aliphatic amines: n‐butylamine (BA) and ethylenediamine (EDA). This study deals with the characterization of non‐catalysed systems only (or at least systems without added catalyst).
scite is a Brooklyn-based organization that helps researchers better discover and understand research articles through Smart Citations–citations that display the context of the citation and describe whether the article provides supporting or contrasting evidence. scite is used by students and researchers from around the world and is funded in part by the National Science Foundation and the National Institute on Drug Abuse of the National Institutes of Health.