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RÉSUMÉA partir du résultat de 28 inventaires (3 passages) par pêche électrique réalisés dans des canaux de petites dimensions du Marais Breton, une analyse des captures d'anguilles (541 individus) est effectuée.Dans un tiers des stations, deux passages se révèlent insuffisants pour parvenir à une estimation quantitative satisfaisante ; celle-ci s'avère, en effet, inférieure à la somme des captures réalisées sur l'ensemble des 3 passages. Sur 3 passages, les méthodes d'estimation basées sur une probabilité de capture (Pc) constante ne conviennent pas dans 20% des stations et conduisent à une surestimation des effectifs les plus probables (augmentation de Pc au cours des passages). L'usage de méthodes permettant de tester des variations de Pc au cours des passages présente alors beaucoup d'intérêt, l'une d'entre elles avec variante créée par nos soins a été mise en oeuvre au cours de ce travail.Enfin, toutes stations confondues, aucune relation générale entre la taille des anguilles et leur probabilité de capture n'a été mise en évidence. L'examen, au niveau de chaque station, laisse toutefois supposer une influence des caractéristiques du milieu sur l'évolution de Pc en fonction de la taille. Mots-clés :Anguilla anguilla, marais endigué, canaux, pêche électrique, méthodologie. EEL STUDY IN FRESHWATER MARSHES. FIRST ANALYSIS OF CATCH PROBABILITY OBSERVED DURING ELECTRIC FISHING OPERATIONS. SUMMARYTwenty-eight stations in shallow ditches were sampled with electricity (3 fishings) in a freshwater marsh of the French atlantic coast (Marais breton). Eel catches (541 eels) are analysed.Removal methods, assuming the catch probability (Pc) remains constant with successive fishings, can't be used in nearly 20 % of the cases and would give an overestimation of the most probable number of eels in these stations (Pc increasing).Article available at http://www.kmae-journal.org or http://dx.doi.org/10.1051/kmae:1994008Bull. Fr. Pêche Piscic. (1994) 335 : 111 -121 -112 -On one third of the stations, only two successive fishings are insufficient for accurate quantitative assessment. In fact, on these stations, the stock assessment is lower than total catches with three fishings.So, it seemed interesting to apply an existing assessment method, with one original development, allowing a Pc variation with successive fishings.Among all stations, no general relation between eel size and Pc variations is revealed. However, further analysis must be engaged to explain some variations revealed within stations.

Mots clef : Anguilla anguilla, civelle, morphologie, hormone de croissance, migration MORPHOLOGICAL AND GROWTH HORMONE VARIABILITIES OF EUROPEAN GLASS-EEL (Anguilla anguilla) IN GIRONDE ESTUARY DURING 1997-1998 SEASON ABSTRACTThe aim of this study is to complete the morphological description of Gironde glass eels according to a physiological parameter, the growth hormone. The incoming flux had been observed during the migration season 1997-1998. 303 glass eels of pigmentation stage Vb were caught and individually analysed. The length and the weight of the glass eels decreased in February, the condition factor only in March. The growth hormone rate increased from an average of 6 ng/pituitary in December to an average of 16 ng/pituitary in February and March and up to an average around 20 ng/pituitary in April and May. The most credible hypothesis is that the first incoming glass eels show a smaller distress level than the last ones.

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IntroductionDans le réacteur Phénix, réacteur à neutrons rapides refroidi au sodium, l'hydraulique et tous les problèmes qui en découlent, jouent un rôle important. Ce réacteur, du type intégré, est composé très schématiquement de deux grandes cuves concentriques remplies de sodium liquide dans lequel sont immergés, non seulement les parties nucléaires du réacteur (le coeur et ses protections neutroniques), mais aussi les pompes, les échangeurs et un certain nombre de structures annexes (baffles, bras de manutention, instrumentation... ). Cette disposition réduit considérablement les écoulements en conduite qui sont limités au refoulement des pompes vers la base du coeur. La sortie des échangeurs et l'aspiration des pompes se font directement dans la cuve dite principale, tandis que l'alimentation des échan-geurs se fait directement à partir de la cuve dite primaire. On peut suivre sur la figure 1 le schéma général de l'écou-lement sortant verticalement du coeur à une vitesse moyenne de 6 m/s dans la cuve primaire, entrant dans les échan-geurs pour en sortir dans la cuve principale et être enfin aspiré par les pompes.A la lumière de cet examen, deux faits principaux sont mis en relief: la présence de deux surfaces libres, dont l'une (celle de la cuve primaire) est très importante; l'existence d'écoulements au sein même de la masse du liquide et à proximité de structures mécaniques qui sont donc soumises à des forces hydrodynamiques. Cette double remarque est à la base du problème qui s'est posé pour l'étude sur modèle réduit (échelle 1/4) des vibrations des structures immergées et des cuves: faut-il s'en tenir à une similitude hydraulique ne modifiant pas le nombre de Froude, à cause de la présence des surfaces libres? ou peut-on choisir une similitude hydraulique de vitesse (même vitesse sur le modèle que sur le prototype) en admettant que les excitations des structures sont indépen-dantes des surfaces libres? DÉTERMINATION EXPÉRIMENTALE DES FORCES HYDRODYNAMIQUES FLUCTUANTES DANS LES CUVESCette deuxième solution a l'avantage de permettre une étude directe des vibrations des structures mécaniques sur le modèle à échelle réduite: en effet, les vibrations méca-niques et les écoulements hydrauliques obéissent alors aux mêmes lois de similitude: les forces hydrauliques sont à la même échelle que les forces élastiques et les forces d'inertie des structures; il en est de même des fré-quences hydrauliques et mécaniques. Ce n'est pas le cas pour la première solution, la similitude de Froude imposant soit une distorsion des dimensions géométriques des structures assimilables à des poutres, soit un changement de la nature du matériau des structures comparables à des coques minces comme les cuves du réacteur. Il est alors préférable d'utiliser une méthode indirecte qui a donc été choisie pour étudier sur modèle réduit les vibrations des cuves du réac-teur, du baffle hydraulique, des cloches d'échangeurs et des cheminées d'aspiration des pompes.La méthode indirecte consiste à mesurer sur le modèle hydraulique les excitatio...