Les principes actifs contenant des composés organiques fluorés comme les fluoroalkylamines ou les molécules à base de pyrimidine sont prometteurs dans le domaine de l’agriculture (pesticides et herbicides) et de la pharmacologie (antibiotiques). L’utilisation massive de ces molécules aura pour conséquence une augmentation massive de déchets contenant ce type de molécules. Les pays développés ont des politiques contraignantes en matière de gestion de déchets ce qui n’est pas le cas dans les pays en voie de développement. Dans ces derniers, nous assistons à une prolifération des aires de stockage et des éliminations à l’air libre des déchets parfois issus des pays développés. Ces pratiques ont d’énormes conséquences sur l’environnement comme la pollution de l’air, des sols et de l’eau et par conséquent sur la santé humaine. L’une des solutions déjà éprouvé sur des déchets solides serait l’utilisation de torches à plasma. Ces torches peuvent atteindre des températures élevées (5000 K à 20 000 K). Cependant, l’utilisation de ces moyens de traitement n’est pas sans danger puisque des molécules toxiques ou létales pourraient être produites. Afin d’appréhender ces difficultés nous proposons d’étudier l’influence de l’air sur la composition chimique d’un plasma à base de fluoroalkylamines (trifluoroéthylamine : C2H4F3N, nonafluoropentylamine : C5H4F9N, …), à la pression atmosphérique et à l’équilibre thermodynamique local (E.T.L), dans une gamme de températures allant de 500 K à 20 000 K. Afin d’obtenir la composition chimique du plasma, nous utilisons la méthode de minimisation de l’énergie libre de Gibbs. Les résultats obtenus montrent que des espèces chimiques gazeuses dangereuses et toxiques comme CF2, CO, HCN et HF apparaissent aux basses températures avec de forte concentration.
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