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This Policy Brief: (1) outlines recommendations for change and improvement; (2) describes the legal and institutional infrastructure of decentralized forest management in Cameroon; (3) describes how basic mechanisms of decentralized forest management operate in practice; and (4) summarizes the findings of five years of World Resources Institute (WRI)-Center for International Forestry Research (CIFOR) research on decentralized forestry policy and practice. The decentralization of forestry management in Cameroon has succeeded in providing powers to local actors and enabling them to establish community forests, council forests and communitymanaged hunting zones, and to have access to forestry fees. The impacts of this transfer of power on local democracy, equity, living standards, poverty alleviation, social vulnerability and environmental sustainability are, however, weak. There is enormous room for improvement. This brief formulates recommendations with a view to transforming the promise of decentralized forest management in Cameroon into action and positive outcomes on the ground, notably poverty reduction. Recommendations ♦ To increase accountability in the management of and investment in wildlife and community forest revenue, monitoring and evaluation indicators must be developed and applied. Such indicators are currently being developed. • Researchers, NGOs/projects, social networks, decision makers, local elected representatives and village communities. ♦ To curb corruption and widespread embezzlement in the redistribution and use of forest-based revenue, tangible legal proceedings and administrative and legal sanctions are needed. This can be done through: (i) the signing of 'Prefectoral' Orders defining tangible sanctions against embezzlement in the local management of community forests and wildlife revenue; (ii) the dismissal of regional administrative authorities involved in embezzlement; and (iii) the full involvement of the courts so that legal proceedings and sanctions are applied.

Conservation de la nature : quel rôle pour les sciences sociales ? La gestion participative des forêts en Afrique centrale Logique développementiste, gouvernance antiparticipative et stratégies d'acteurs Participative management of the forests in Central Africa : developmentist logic, antiparticipative governance and actors strategies Daou Véronique Joiris, Patrice Bigombe Logo et Séverin Cécile Abega ( †) Édition électronique

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Les concessions d’exploitation forestière menacent-elles les tourbières en République démocratique du Congo ?Dans une lettre cosignée par 30 chercheurs et publiquement adressée au ministère norvégien du Climat et de l’Environnement, le Pr Simon Lewis (University of Leeds) et ses collègues dénoncent l’impact potentiellement négatif de l’exploitation forestière sur les vastes marécages de la cuvette congolaise, abritant en partie des tourbières. Cette lettre demande à la Norvège de refuser le financement du programme de gestion durable des forêts de République démocratique du Congo (RDC) soumis en 2017 par l’Agence française de développement (AFD). Ce programme vise à relancer l’activité forestière légale, en net déclin dans le pays, et à soutenir une meilleure gestion des ressources forestières en appuyant les administrations forestières nationales et provinciales et en améliorant la gouvernance. En RDC comme en République du Congo, la loi autorise l’inclusion de ces zones marécageuses dans les concessions attribuées aux compagnies forestières. Si cela est très rare en République du Congo, en RDC environ 4,5 millions d’hectares, soit 26 % des zones marécageuses du pays, sont entièrement ou partiellement couverts par une trentaine de concessions. Le reproche adressé en particulier à l’AFD est de ne pas avoir considéré les dégâts potentiels que l’exploitation des forêts dans ces concessions pourrait provoquer sur les tourbières. Il est justifié par une référence explicite aux dégâts causés par ce type d’exploitation sur les tourbières d’Indonésie.En tant que scientifiques nous reconnaissons la qualité du travail du Pr Lewis et de ses collègues et nous sommes conscients de la nécessité de protéger les tourbières d’Afrique centrale. En revanche, nous discutons, sur le fond et sur la forme, la méthode utilisée par ces chercheurs pour y parvenir... (suite dans le fichier pdf version française)