When structural violences create a context that facilitates sexual assault and intimate partner violence against street-involved young women ☆

This study presents findings from a qualitative study conducted in two relatively remote, primarily rural regions of the Canadian province of Quebec whose resource-based economic structures exacerbate inequalities between men and women. The purpose of this study was to understand how violence and homelessness intertwine in women's life courses in such regions. On the basis of past research showing that gender socialization around traditional roles and conservative values is particularly tenacious in non-urban areas, we conducted life-course interviews with 22 women in 13 different towns and villages of these two regions. Our content analysis of these interviews showed that specific social responses have forced women to maintain relationships with their aggressors or with people who have protected them, thus relegating these women's lives to the private sphere while reducing their opportunities for social participation in the public sphere. These social responses, together with women's economic and social disadvantages in these regions, were also the main factors that explain homelessness experienced by the participants in this study. Our analysis of these responses illustrates the patriarchal social structure of power in these regions, which is perpetuated in the interpersonal, institutional, and representational dimensions and keeps women in precarious, subordinate social positions, while ostracizing or punishing women who try to resist.

No abstract

Cette recherche-action participative s’inscrit dans le cadre du projet d’actions et de recherches contre les violences structurelles (PARVIS), mené avec sept jeunes femmes de la rue de la ville de Québec. L’intérêt du groupe concernant les situations de fugues dans les centres jeunesse l’a conduit à expérimenter une action sociale visant à sensibiliser les décideures et décideurs aux conséquences du contrôle dans ces institutions et du manque de soutien dans la transition vers l’âge adulte. Cet article s’attarde surtout à la façon dont PARVIS a mobilisé l’intersectionnalité des points de vue méthodologique et politique, en tentant d’imbriquer les savoirs universitaires et les savoirs expérientiels des participantes.

Le présent article propose un retour sur la démarche de recherche, expérimentée dans le cadre d’un projet faisant partie de la programmation de TRAJETVI. Ce vaste projet soutient depuis 2013 différentes recherches menées en partenariat sur les violences faites aux femmes vécues en contexte conjugal. La perspective féministe intersectionnelle dans laquelle ce projet inscrit son approche implique de s’attarder aux différents rapports de pouvoir impliqués dans les processus de production du savoir. Les résultats obtenus réitèrent l’importance de mieux soutenir les partenaires des milieux de pratique, qui portent souvent seul.es la responsabilité du projet au sein de leur organisme, de se doter d’un échéancier réaliste ainsi que d’un plan de mobilisation des connaissances qui permet l’appropriation des résultats par toutes les parties impliquées.