Cet article traite des difficultés de mobilisation des groupes communautaires en lien avec la revitalisation intégrée et les dimensions sociospatiales de trois centres urbains de villes moyennes situées au Saguenay–Lac-Saint-Jean. Le texte tente d’expliquer ces difficultés, mais il montre aussi que certaines expériences de revitalisation intégrée sont en émergence, notamment au centre-ville de l’arrondissement de Chicoutimi. Ces expériences nouvelles se développent à la suite de celles qui sont mises en oeuvre dans plusieurs autres villes moyennes du Québec.
Cet article examine les réactions collectives à l’appauvrissement social et économique conçu comme un processus menant à la destruction du tissu social et à la dégradation des droits sociaux. Il fait ressortir l’importance souvent sous-estimée de la dimension spatiale, qui se révèle particulièrement cruciale à une époque marquée par la mondialisation. Il suggère que la solution généralement proposée par rapport à l’appauvrissement des lieux, soit la mobilité géographique et l’exode des personnes, est inefficace pour corriger les inégalités territoriales et que celles-ci ne pourront être abordées qu’en favorisant une mobilisation large des collectivités conçues comme communautés territoriales.
Résumé
Les « collectives » représentent depuis quelques années un nouveau mode d'organisation présent au sein d'un certain nombre de groupes de femmes qui ont valeur exemplaire, car elles représentent des lieux originaux de bouillonnement et d'innovation. Dans les collectives de femmes, le changement social n'est pas qu'un but extérieur, mais il est aussi visé à l'interne, au sein même des groupes. C'est précisément ce que l'article veut précisément aborder. Dans un premier temps, il dégage les principales caractéristiques de la collective. Dans un deuxième temps, il présente quelques données empiriques se rapportant à des expériences concrètes d'organisation en collective.
Cet article explore certaines dimensions du rapport des femmes, comme groupe social, au processus de développement régional. Après une critique des deux plus importants courants de recherche en études régionales au Québec, les principaux acquis des travaux féministes récents intégrant la question des femmes au développement international et régional sont passés en revue. Une réflexion sociologique sur la notion de « développement » apparaît un préalable essentiel à la poursuite de la recherche. Les auteurs exposent finalement les principales orientations et questions de recherche d'une étude empirique sur les efforts d'auto-développement des organisations du mouvement des femmes dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean.This paper explores some relationships between women and regional development. After a review of the two main approaches in regional studies in Québec, it presents the major findings of recent feminist research in international and regional development studies. It is argued that a sociological definition of « development » is needed in future research. Finally, the authors discuss their own conceptual framework for an empirical study of women's grassroots development experiments in the Saguenay-Lac-Saint-Jean region
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