The aim of this study was to determine the common uses and evaluate the microbiological safety of raw milk sold in southern Benin. To determine the different uses of raw milk, 345 individuals were surveyed in three locations (Allada, Ouidah, and Zongo). Per location, 115 individuals were randomly sampled. For the microbial analysis, milk samples were collected from the three targeted locality in southern Benin (Allada, Ouidah, and Zongo). Our data shows that the mean values (CFU/ml) of the analyzed samples vary according to the research organisms. Thus, it is recorded 1.8 × 10 8 for total aerobic mesophilic flora (TMC), 4.0 × 10 7 for fecal coliforms (FC), 3.5 × 10 7 for Escherichia coli, 2.8 × 10 7 for total coliforms (TC), 2.1 × 10 7 for Fecal Streptococci (FS), 1.6 × 10 7 for yeasts and molds (YM), 1.7 × 10 7 for sulfur reducing anaerobic bacteria (SRA) and 1.2 × 10 7 for Staphylococcus spp. None of the milk samples contained Salmonella spp. Globally, milk samples had important bacterial load with the highest values for those collected from Zongo and Ouidah. It can be said that raw milk sold in the Southern Benin's markets does not comply with good hygienic practice rules in milking, storage, transportation and sale. Thus, raw cow milk sold presents a serious health risk for potential consumers.

No abstract

L’étude aborde la dynamique de l’utilisation des terres à travers l’évolution des emblavures et de la production des principales cultures, puis l’impact des activités agricoles sur l’environnement et les conditions de vie des populations. Objectif : L’objectif global de l’étude était d’évaluer les impacts socio-environnementaux des activités agricoles dans les Communes de Natitingou, Boukombé, Tanguiéta et Toucountouna en zone de montagnes au nord-ouest de l’Atacora au Bénin. Méthodologie et résultats : Les méthodes utilisées étaient les enquêtes exploratoires, les diagnostics participatifs, les sondages d’opinion et les analyses statistiques tels que la variance suivant le test de Tukey et le test de corrélation. Au total, 400 agriculteurs sont sélectionnés au hasard et interrogés dans huit villages des quatre communes à l'aide d'un questionnaire structuré pour obtenir des données relatives aux nombres de cultures produites sur une même parcelle, aux différentes pratiques agricoles, à l'utilisation des engrais minéraux, à l’adoption des techniques endogènes et exogènes de gestion et de conservation de la fertilité des sols dans le milieu. Les résultats ont montré que les systèmes de productions agricoles étaient encore de type extensif et itinérant sur brûlis. Les cultures étaient mises en place en pure et en associations entre avril et décembre avec une prééminence des céréales qui ont occupé environ 52 % des superficies emblavées. Les productions étaient plus en fonction des superficies que de l’intensification agricole. Les causes de dégradation des sols, la production, ont été collectées lors des entretiens collectifs et individuels. Les impacts de la production agricole se traduisaient surtout entre autres, par la disparition du couvert végétal, la baisse de la fertilité des sols et la pollution de certains cours d’eau aux bords desquels se réalisaient des activités à dominance agricole. Conclusion et application des résultats : Certaines activités telles que l’utilisation des engrais chimiques et les feux de végétation ont résolu d’une manière ponctuelle certains problèmes comme l’amélioration des rendements agricoles et l’augmentation des revenus, mais elles n’ont pas duré dans le temps. Au fil des années, ces activités ont eu un impact négatif sur le milieu et les conditions de vie des populations. L’intensification agricole basée sur la vulgarisation et l’adoption des technologies plus productives et respectueuses de l’environnement, efficientes, facilement applicables par les producteurs, demeure l’une des stratégies pour garantir une utilisation durable des ressources naturelles. Mots clés: Bénin, Atacora, activités agricoles, impacts socio-environnementaux et dégradation des sols ABSTRACT The study approaches the dynamics of the land use through the evolution of cultivated area and the production of the principal crops, then the impacts of the agricultural activities on the environment and the living conditions of the population. Objective: The total objective of the study was to evaluate the socio-environmental impacts of the agricultural activities in the Communes of Natitingou, Boukombe, Tanguieta and Toucountouna in mountainous area in the North-Western of Atacora in Benin. Methodology and Results: The methods used were the exploratory investigations, the participative diagnoses, the opinion polls and statistical analyses such as the variance according to the test of Tukey and the test of correlation. On the whole, 400 farmers were selected randomly and questioned in eight villages of the four communes using a structured questionnaire to obtain relative data with the numbers of cultures produced on the same piece, with various husbandries, with the use of mineral manures, the adoption of the endogenous and exogenous technical of management and conservation of the fertility of the grounds in the medium. The results showed that agricultural production systems were still extensive and itinerant on slash-and-burn. Crops were established in pure and association between April and December with a pre-eminence of cereals, which accounted for about 52% of the area. Productions were more based on acreage than agricultural intensification. The causes of soil degradation, production, were collected during collective and individual interviews. The impacts of agricultural production were mainly reflected in the disappearance of vegetation cover, the decline in soil fertility and the pollution of certain rivers along which agricultural-dominated activities were carried out. Conclusion and application of results: Some activities such as the use of chemical fertilizers and wildfires have solved problems such as improving agricultural yields and increasing incomes on an ad hoc basis, but they didn’t last. Over the years, these activities have negatively affected the environment and living conditions of the population. The agricultural intensification based on the popularization and the adoption of more productive and environment friendly technologies, easily applicable by the producers, remains one of the strategies to guarantee a durable use of the natural resources. Keywords: Benin, Atacora, agricultural activities, socio-environmental impacts and impoverishment of the soil

Le néré, Parkia biglobosa est une espèce polyvalente reconnue pour ses utilités socioéconomiques et environnementales. L’objectif de l’étude est d’analyser les caractéristiques structurales et importances socio-économiques de l’espèce dans les Communes de Bohicon et d’Abomey au Bénin. L’étude a été réalisée dans les villages de :  Détohou, Zounzonmè dans la commune d’Abomey et Saclo, Kpatalocoli et Lissazounmè dans Bohicon. L’approche méthodologique a consisté en des enquêtes ethnobotaniques et inventaires dans les systèmes de production de Parkia biglobosa. Les entretiens structurés ont concerné un échantillon de 185 ménages constitués de 70 exploitants agricoles, 53 commerçants, 40 consommateurs et 22 personnes ressources, soit 10 % du nombre total de ménages de chacun des cinq villages. Les entretiens semi structurés ont été réalisés avec les chefs de village, des tradipraticiens et le service des Eaux et Forêts. Le nombre d’informateurs (NI) mentionnant l’espèce pour n’importe quel usage et la Valeur d’Usage (VU) ethnobotanique ont été utilisés pour estimer l’importance socio-économique de Parkia biglobosa. L’ensemble des placeaux a été installé dans les savanes arborées, arbustives, les champs, les jachères et les zones périurbaines. Les placeaux ont été installés lorsqu’au moins un individu de Parkia biglobosa était présent et une distance d’au moins 50 m a été observée entre deux placeaux consécutifs. Les résultats ont révélé que, le diamètre moyen des arbres a été plus élevé dans les zones périurbaines et la surface terrière dans les champs. La distribution verticale et horizontale de l’espèce était partout en cloche, suggérant une prédominance de jeunes pieds. Tous les organes sont exploités à des fins alimentaires, médicinales, commerciales, bois d’énergie, fertilisation du sol et artisanales. Toutefois, le prélèvement des organes, l’abattage des arbres et l’utilisation du bois de feu constituent des menaces pour l’espèce. Le néré a une faible densité dans toutes les formations, soit en moyenne 5 pieds dans les champs, 2 pieds dans les savanes arborées. La plantation à grande échelle de l’espèce doit être encouragée au regard de ses avantages socioéconomiques et écologiques.   The nere, Parkia biglobosa is a versatile species recognized for its socio-economic and environmental utility. The objective of the study is to analyze the structural characteristics and socio-economic importance of the species in the Communes of Bohicon and Abomey in Benin. The study was carried out in the villages of: Détohou, Zounzonmè in the municipality of Abomey and Saclo, Kpatalocoli and Lissazounmè in Bohicon. The methodological approach consisted of ethnobotanical surveys and inventories in Parkia biglobosa production systems. The structured interviews involved a sample of 185 households made up of 70 farmers, 53 traders, 40 consumers and 22 resource persons, i.e. 10% of the total number of households in each of the five villages. Semi-structured interviews were conducted with village chiefs, traditional healers and the Water and Forest Service. The number of informants (NI) mentioning the species for any use and the ethnobotanical Use Value (VU) were used to estimate the socio-economic importance of Parkia biglobosa. All plots were installed in wooded and shrubby savannahs, fields, fallow land and the peri-urban areas. The plots were installed when at least one individual of Parkia biglobosa was present and a distance of at least 50 m was observed between two consecutive plots. The results revealed that the average diameter of trees was higher in peri-urban areas and the basal area in fields. The vertical and horizontal distribution of the species was generally bell-shaped, suggesting a predominance of young feet. All the organs are exploited for food, medicinal, commercial, energy wood, soil fertilization and artisanal purposes. However, the removal of organs, the felling of trees and the use of firewood pose threats to the species. The nere has a low density in all formations, an average of 5 feet in the fields, 2 feet in the wooded savannas. Large-scale planting of the species should be encouraged in view of its socio-economic and ecological benefits.