Introduction : La localisation anévrysmale au niveau de la crosse aortique est exceptionnelle, plus rare que celle d’aorte ascendante. C’est une affection grave vu le risque de rupture imposant une chirurgie urgente. Le diagnostic repose sur l’angioscanner et l’angioIRM thoracique. Ce cas est pour nous l’occasion de faire rappeler la gravité de cette affection aussi bien pour les malades que pour les chirurgiens cardiaques. Méthodes : Nous rapportons l'observation d'un adulte âgé de 53 ans aux antécédents d’une chute du premier étage d’un bâtiment il y a deux ans, hospitalisé pour exploration d’une hémoptysie de moyenne abondance et la découverte à la radiographie pulmonaire d’une opacité du lobe supérieur du poumon gauche. Devant cette image suspecte, un angioscanner thoracique a été réalisé montrant le faux anévrysme de la crosse aortique. L’ECG était sans particularité. Le bilan biologique montrait une anémie. Le patient a été opéré sous circulation extracorporelle établie entre l’artère fémorale et la veine fémorale avec hypothermie profonde et arrêt circulatoire. L’exploration peropératoire montre un énorme faux anévrysme de la crosse aortique colmaté par le lobe supérieur du poumon gauche avec fistulisation du faux anévrysme dans ce dernier. L’intervention avait consisté après mise à plat du faux anévrisme en la réparation de la perte de substance aortique par un patch en dacron latéral sous arrêt circulatoire et aveuglement de la brèche pulmonaire. Résultats : Les suites postopératoires immédiates étaient défavorables avec décès du patient par choc cardiogénique réfractaire. Conclusion : Les progrès de l'imagerie font de l'angioTDM et l’angioIRM les examens de choix dans la détection des faux anévrismes de la crosse aortique. L'indication opératoire est formelle dans tous les cas de faux anévrismes de la crosse aortique car l'évolution spontanée est mortelle. En fait, le véritable traitement est la chirurgie ou l’endovasculaire.
Introduction. La localisation cardiaque de la maladie hydatique est rare (< 3%) même dans les pays endémiques. C’est une affection caractérisée par une longue tolérance fonctionnelle et un grand polymorphisme clinique et para clinique. L’hydatitose cardiaque est grave à cause du risque de rupture imposant une chirurgie semi urgente. Le diagnostic repose sur la sérologie et l’échocardiographie. Le but de cette observation est de montrer un cas de rupture d’un kyste hydatique du ventricule gauche dans le péricarde donnant un tableau de tamponnade. Observation. Nous rapportons l’observation un homme âgé de 22 ans présentant un tableau de tamponnade avec turgescence des veines jugulaires et orthopnée suite à la rupture brutale du kyste hydatique du VG dans le péricarde. En préopératoire : dyspnée stade II de la NYHA. Radiographie pulmonaire : ICT : 0,65. ECG : RRS. Echocardiographie : épanchement péricardique compressif avec collapsus de l’OD, compression du VD, présence d’image kystique de la paroi postéro-inferieur du VG rompu dans le péricarde avec images écho gènes intra péricardique VG : 59/37 mm, VD : 18 mm, FE : 75%. TDM thoracique : KHC rompu dans le péricarde. Le patient a subi une ponction évacuatrice avant l’intervention chirurgicale. L’exploration per opératoire : épanchement péricardique de grande abondance avec liquide eau de roche, membrane kystique flottant en intra péricardique ainsi que les vésicules filles. Le geste : prélèvement péricardique, ablation de la membrane et les vésicules filles, stérilisation par du sérum salé hypertonique de la cavité péricardique et la cavité kystique résiduelle et enfin résection d’une partie du péri kyste et capitonnage de la cavité résiduelle. Les suites post opératoires étaient simples. Conclusion. Les progrès de l’imagerie font de l’échographie l’examen de choix dans la détection du kyste hydatique du cœur. L’indication opératoire est formelle dans tous les cas du kyste du cœur car l’évolution spontanée est mortelle a plus ou moins brève échéance. En fait le véritable traitement de la maladie parasitaire et sa prophylaxie la lutte contre l’échinococcose repose sur des mesures de prévention.
Introduction : La coarctation de l’isthme aortique est une cardiopathie congénitale (5-8%) dont la prise ne charge s’effectue à un âge précoce afin d’éviter les complications. Chirurgicalement, on distingue deux formes, celle de l'enfant et celle du nouveau-né. La prise en charge de ce type de pathologie dans notre pays souffre d’un retard de diagnostic et une chirurgie tardive, en conséquence, lors du suivi, deux problématiques se sont soulevés : devenir de l’HTA (quel est bénéfice de la chirurgie ?), et surtout, la constatation d’un gradient au niveau de la prothèse, s’agit-il d’un gradient fonctionnel ou d’un gradient organique (faut-il réintervenir ?). La particularité de notre étude réside dans la prise en charge de cette entité de certain âge, d’apporter nos résultats opératoires (morbi-mortalité) et à moyen terme (HTA, Récidive). Afin de répondre à cette problématique, nous avons mené cette étude rétrospective. Méthodes : De Janvier 2001 à Mai 2017, 40 patients ont bénéficié d’une chirurgie pour coarctation de l’aorte isthmique ; l’âge moyen est de 20 ans (4 à 46 ans), 32 hommes et 08 femmes ; HTA présente chez la majorité des patients ; le diagnostic établi à l’échographie Doppler cardiaque et l’angioTDM thoracique ; 04 patients ont été opérés sous CEC d’assistance ; le traitement avait consisté en une résection de la coarctation et mise en place d’un tube prothétique pour la majorité des patients. Résultats : La mortalité hospitalière globale est de 2,5 % (1 patient) ; Ventilation de 12,6 heures (3 heures à 24 j) ; Séjour en réanimation de 3,9 j en moyenne (1 à 24 j) ; Séjour hospitalier de15 j en moyenne (8 à 60 j). Complications hospitalières : deux patients ont présenté une insuffisance rénale aigue, les deux patients ont bénéficié d’une hémodialyse avec récupération de la fonction pour l’un et décès du second patient ; un patient a présenté une hémorragie digestive d’origine ulcéreuse (hémostase chirurgicale) ; saignement pleural chez 5 patients (contrôle chirurgical). Suivi moyen de 59 mois avec des extrêmes allant de 8 à 141 mois. Mortalité tardive de 1 patient. Conclusion : A l’heure actuelle, le traitement des coarctations fait appel à divers techniques (chirurgie, endovasculaire) ; l’essentiel dans la chirurgie des coarctations est d’éviter la survenue des complications majeures précoces (paraplégie, insuffisance rénale, complications ischémiques viscérales) et tardives (re-coarctation et anévrysme anastomotique). Néanmoins, l’indication opératoire doit être prise tôt par un diagnostic précoce afin d’éviter l’irréversibilité de l’HTA.
scite is a Brooklyn-based organization that helps researchers better discover and understand research articles through Smart Citations–citations that display the context of the citation and describe whether the article provides supporting or contrasting evidence. scite is used by students and researchers from around the world and is funded in part by the National Science Foundation and the National Institute on Drug Abuse of the National Institutes of Health.
customersupport@researchsolutions.com
10624 S. Eastern Ave., Ste. A-614
Henderson, NV 89052, USA
This site is protected by reCAPTCHA and the Google Privacy Policy and Terms of Service apply.
Copyright © 2025 scite LLC. All rights reserved.
Made with 💙 for researchers
Part of the Research Solutions Family.