Unlike the popular narrative, which suggests that the Greek debt crisis was the result of lavish spending, this article demonstrates that the 'crisis' was generated by a transformation of purely private debt into public debt. This finding is supported by the preliminary report of the Greek Parliamentary Committee on the Truth of the Greek Debt, which clearly showed that the exponential increase of private debt in Greece risked the collapse of the private financial institutions exposed to it, namely Greek, French and German banks. This resulted in pressure on the Greek government to recapitalise and nationalise Greek banks through Eurozone and IMF funding. This funding, which came to be known as 'bailout for Greece' was nothing more than the rescue of private banks through EU taxpayers' money, only 5% of which went into the Greek economy. The article shows that the process by which the debt was transformed, as well as the post-crisis bailout were odious, illegal and illegitimate and the ensuing debt itself was unsustainable and wholly against fundamental human rights.
La crise qui a éclaté en 2008 dans les pays du Nord s’est répercutée sur tous les continents, l’Afrique en tête. La majorité des pays du Sud sont surendettés et leurs ressources financières, amputées à concurrence du remboursement de la dette, ne permettent toujours pas de satisfaire les besoins fondamentaux de leurs populations, malgré les promesses d’annulation de dette formulées par les grands bailleurs de fonds internationaux. Se pose alors la question de l’efficacité des différentes initiatives mises en place au niveau international pour traiter le problème de l’endettement du Sud, dont le FMI et la Banque mondiale sont les chefs d’orchestre. Dans quelle mesure les créanciers internationaux ont-ils changé de stratégie en matière d’allègement de dettes ? La controverse autour de la doctrine de la dette odieuse est placée au cœur du débat par les ONG. Mais les États et les organisations financières internationales comme la Banque mondiale tentent de les discréditer. En Belgique, la notion d’audit de la dette du Tiers Monde avait été au cœur d’une résolution adoptée par le Sénat le 29 mars 2007. Plus de deux ans après l’adoption de ce texte, le gouvernement, dont la composante libérale s’était abstenue lors du vote de la résolution, l’ignore entièrement et s’aligne sur les positions du Club de Paris. Quelle est la position défendue par la Belgique au sein du FMI et de la Banque mondiale, où son poids est relativement important ? Quelle est sa marge de manœuvre concernant ses créances bilatérales sur les pays en développement ? Renaud Vivien s’attache à éclairer les multiples enjeux de ces questions.
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