Dans les hautes terres de l'Ouest du Cameroun, l'étude est centrée sur la présence et la diversité des espèces de Loranthaceae dans neuf localités du groupement Bafou. Elle apporte une nouvelle contribution à la valorisation et à la gestion durable des ressources biologiques d'écosystèmes forestiers profondément dégradés dans le bassin du Congo. L'étude a été réalisée au moyen d'observations de terrain et en recourant à la méthode active de recherche et de planification participative (Marpp). Elle repose essentiellement sur des interviews et des enquêtes semi-structurées individuelles conduites auprès des populations locales, paysans agriculteurs et tradithérapeutes, tous supposés détenir des connaissances sur la valorisation traditionnelle des Loranthaceae. Les enquêtes ont permis de recenser six espèces de Loranthaceae parasites de neuf espèces de fruitiers appartenant à sept familles végétales. Ces mêmes espèces, communément regroupées sous l'appellation locale de gui, font partie intégrante de la pharmacopée traditionnelle et sont utilisées sous la forme de plusieurs potions et/ou lotions, soit isolément, soit en association avec d'autres plantes ou d'autres drogues pour soigner plus d'une vingtaine de pathologies. Au terme de ce travail, des approches de gestion durable ont été proposées en remplacement des coupes trop destructrices sur hôtes pratiquées par les paysans. Ce système de contrôle, courant dans la région, compromet la régénération et la productivité des arbres fruitiers en particulier et la diversité des populations d'arbres en général. (Résumé d'auteur)
Dans le souci de contribuer à la valorisation des plantes à activité insecticide, une étude a été réalisée sur la distribution altitudinale de Clausena anisata dans la forêt de Kilum-Ijim, dans la province du Nord-Ouest (Cameroun), sur le versant appartenant aux villages de Manchock et Keyon. Grâce à la méthode phytosociologique synusiale intégrée, on constate qu'en dehors de la synusie arborescente Clausena anisata est présent dans toutes les autres synusies. La synusie arbustive contient le plus grand nombre d'individus, avec une fréquence de 40 %, suivie de la synusie herbacée et de la synusie sous-arbustive et herbacée haute dont les fréquences respectives sont de 38 % et 22 %. Son aire de distribution va de 2 100 m à 2 500 m, avec un point de forte densité (175 individus par hectare) entre 2 300 m et 2 350 m. Cette espèce présente une bonne régénération dans le milieu. L'absence de jeunes individus autour des pieds adultes a suscité un certain nombre de questions pouvant orienter des recherches future. (Résumé d'auteur)
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