No abstract

The aim of this study was to investigate the effect of motor imagery (MI) combined with instructional self-talk on service performance in young novice tennis players. The participants were assigned to one of three groups: control, MI, or MI + self-talk. They performed a pretest (10 serves), participated in 5 days of intervention sessions, and finally performed a posttest similar to the pretest. During the intervention sessions, the participants performed 20 serves. The control group was not given any instructions other than verbal instructions on the steps of the serve. Before each serve, the MI group was instructed to imagine performing a successful serve towards the “correct” service box. The MI + self-talk group had to repeat the instructions during MI before serving. The results of this original study revealed that only the participants in the MI and MI + self-talk groups increased their service percentage of success and technical quality scores from pre- to posttest. In addition, at posttest, the participants of the MI + self-talk group had higher serve speeds and technical quality scores than the participants of the control and MI groups. The beneficial effect of using MI and/or self-talk during short tennis interventions and the practical applications are discussed.

Pour favoriser la performance, certains entraîneurs ont souvent recours au feedback (FB) verbal, à l’Observation d’un Modèle (OM) ou à l’imagerie motrice (IM) consistant à simuler mentalement réaliser une action. Cette étude avait pour but de tester les effets d’une combinaison de FB, d’OM et d’IM sur la performance du 25 m départ plongé en natation chez des non-experts. Cent-six étudiants volontaires (Mage = 19,3), aléatoirement divisés en 3 groupes : FB, FB+OM et FB+OM+IM, ont réalisé 3 phases réparties sur 6 séances. Séance 1 (pré-test), ils ont réalisé 5 × 25 m départs plongés (filmés et chronométrés). Les 4 séances suivantes (8 × 25 m départ plongé), ils recevaient un FB verbal (chaque 2 essais), ceux du groupe FB+OM bénéficiaient en plus de la vidéo et ceux du groupe FB+OM+IM s’imaginaient réaliser un plongeon après la vidéo. Séance 6 (post-test) : similaire à la séance 1. Les résultats montrent que tous les participants ont amélioré leur vitesse de coulée, mais seul le groupe FB+OM+IM a amélioré la distance de coulée et le temps sur 25 m. L’intérêt de combiner les modalités de pratique, pour améliorer le 25 m départ plongé, est discuté au regard de la littérature.

L’objectif de cette étude était de tester si la capacité d’imagerie (i.e., facilité ou difficulté à créer, dans sa tête, des images mentales claires et vives) pouvait influencer la vitesse d’apprentissage du service chez des joueurs de tennis débutants lorsque ces derniers bénéficiaient d’une pratique en imagerie motrice (IM) combinée à la pratique réelle pendant leurs séances d’entrainements. Les résultats de cette expérience mettent en évidence une amélioration de la vitesse et du pourcentage de réussite (mesurés avec une tablette équipée du logiciel Swingvision) et de la qualité des services (évaluée par des entraineurs de tennis experts) des participants qui réalisaient une pratique en IM avant de servir. De plus, les résultats montrent que bien que les joueurs qui avaient des difficultés à s’imaginer servir ont obtenu des performances inférieures à celles des joueurs qui réalisaient facilement l’IM, au bout de 10 séances, leurs performances étaient similaires après 20 séances de pratique. Servir étant une habileté motrice complexe, nous recommandons aux coaches et entraineurs d’avoir recours à l’IM, en complément de la pratique réelle, même en cas de difficulté des joueurs à générer et à utiliser des images mentales : il s’agira alors d’augmenter leur quantité de pratique.

Il est primordial que les joueurs de tennis disposent d’un apport en boisson, approprié, régulier et suffisant. En effet, les athlètes consomment généralement beaucoup moins de liquide que les pertes induites par les mécanismes de thermorégulation (principalement par la sudation), causées par la combinaison de l’exercice physique et du stress lié à la chaleur, lorsqu’ils jouent en condition chaude. Cet article à pour objectif d’évoquer les mécanismes physiologiques et psychologiques impliqués dans la pratique du tennis, d’entrainement ou de compétition, en condition chaude sèche ou humide et de proposer des suggestions concernant l’utilisation des boissons chez les joueurs de tennis. Des recommandations appliquées, concernant l’hydratation pré- (avant), per- (pendant) et post- (après) exercice, sont apportées afin de permettre d’anticiper et de limiter les baisses de performances ainsi que de prévenir les risques de troubles physiologiques comme les crampes, l’épuisement précoce, les blessures voire les coups de chaleurs, ainsi que les atteintes psychologiques et motivationnelles causées par la déshydratation.