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Increasing social and spatial segregation along class lines in nineteenth-century Montreal brought about a restructuring of the city's Protestant churches. This paper compares the strategies adopted by Anglicans and Presbyterians as they attempted to reorganize and improve their provision of church accommodation in the industrial working-class suburb of Griffintown between 1860 and the turn of the century. It demonstrates that while denominational responses to the changes taking place were strikingly similar in many respects, class differences within the working classes nevertheless resulted in a complex array of churches and missions, each catering to a slightly different niche within the community. It is argued Griffintown's places of worship not only came to reflect the transformation of class relations that emerged with industrialization but also created opportunities for the negotiation of these new relations within the religious sphere.La croissance de la ségrégation sociale et géographique à Montréal au XIXe siècle a forcé les églises protestantes à se réorganiser pour mieux servir les besoins de la population. Cet article compare les stratégies adoptées par les communautés anglicanes et presbytériennes pour améliorer l’approvisionnement des églises dans la banlieue industrielle de Griffintown, entre 1860 et la fin du XIXe siècle. Même si les stratégies adoptées par les anglicans et les presbytériens étaient semblables à bien des égards, les distinctions sociales entre différents éléments de la classe ouvrière ont néanmoins mené à la création d’une grande variété d’églises et de missions, chacune servant un groupe particulier de la population. Ainsi, les édifices consacrés au culte à Griffintown étaient non seulement un reflet des nouvelles relations entre les classes sociales produites par l’industrialisation, mais jouaient également un rôle important dans la négociation de ses nouveaux rapports sociaux

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